Restauration
Une industrie en transformation
Pour obtenir un portrait global de la réalité des restaurateurs dans les Laurentides et la comparer avec celle du reste de la province, nous nous sommes entretenus avec Martin Vézina vice-président des affaires publiques et gouvernementales à l’Association des Restaurateurs du Québec (ARQ).

Celui-ci nous rapporte d’emblée que la crise touche les restaurateurs différemment d’une région à l’autre: « Certaines régions des Laurentides ont pu bénéficier du taux migratoire favorable et même des mesures d’isolement qui on fait en sorte que les gens passaient plus de temps au chalet, ce qui expliquerait en partie que la région des Laurentides a peut-être été moins touchée que d’autres régions ».
D’autre part, M. Vézina précise que le secteur d’activité de l’établissement pèse aussi dans la balance. « Ceux qui offrent une expérience culinaire haut de gamme, qui misent uniquement sur la salle à manger ou dont le produit se prête moins bien aux commandes pour emporter, tout comme les traiteurs qui dépendent des événements de groupe ont été plus gravement affectés par les effets de la crise ».
Un avenir incertain
Les chiffres présentés par l’ARQ sont probants. Entre février 2020 et février 2022, il y aurait une baisse de 17 % du nombre de permis délivrés par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation pour l’ouverture d’établissements au Québec. La tendance serait la même dans les Laurentides.
Cette baisse serait attribuable aux incertitudes engendrées par les conséquences de la crise sanitaire, particulièrement la hausse prix en lien avec le coût des denrées qui aurait une influence directe sur le comportement des consommateurs qui elle, demeure toujours difficile à prédire.
« Comment les gens vont réagir à l’inflation sur le plus long terme ? Vont-ils cuisiner davantage ? Aller au restaurent moins souvent, mais dépenser plus pour leur expérience ou encore vouloir payer moins cher pour respecter leur budget, on voit des tendances, mais en vérité, on ne le sait pas vraiment ce qui nous attend… » résume M. Vézina.
Des programmes d’aide reconduits
Le 1er février dernier, le ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional, M. Pierre Fitzgibbon annonçait que les entreprises visées par les dernières fermetures avaient toujours droit à l’Aide aux entreprises en régions en alerte maximale (AERAM) dans le cadre du programme Aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises (PAUPME) et du Programme d’action concertée temporaire pour les entreprises (PACTE) pour le mois de février.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Des courses à pied gratuites pour 600 enfants
C’est donc une première : pour célébrer ses 15 années de vie active retrouvée, Jacques Aubin ouvre grand les bras …
Près d’une trentaine de municipalités s’unissent pour protéger la qualité de l’eau
Initiée par l’Organisme de bassin versant de la rivière du Nord (Abrinord), la déclaration rassemble onze engagements tangibles, touchant à …
Échos du conseil municipal de Mont Tremblant
Survol sur quelques points abordés lors du conseil municipal du 14 avril. Proclamation de la Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie La …