Affaires municipales
Bonjour, Municipalité de Mont-Blanc!
Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) donne le feu vert aux autorités municipales de Saint-Faustin–Lac-Carré, afin qu’elles entament leur processus de changement de nom vers celui de Municipalité de Mont-Blanc.
Sur Wikipédia, on n’a pas attendu la publication d’un avis dans la Gazette officielle du Québec pour modifier la page de la municipalité de 3500 âmes. « Mont-Blanc, anciennement nommée Saint-Faustin–Lac-Carré », lit-on tout en haut. Même si le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) a donné son aval à cette décision prise par voie référendaire en novembre dernier, le processus de changement de nom, lui, ne fait que commencer.
Pour le maire Jean Simon Levert, cette décision rendue le 18 janvier par le sous-ministre Frédéric Guay est un « dénouement tant attendu ». En effet, M. Levert a d’abord milité en faveur de cette option, alors qu’il était conseiller au sein du précédent conseil municipal. Et même s’il n’a pas voulu se prononcer, en tant que maire, sur cette question lors de la campagne référendaire, tous savaient à quelle enseigne il logeait.
« Maintenant, des gestes politiques et administratifs seront posés, explique-t-il. Je rappelle que j’ai promis d’être transparent et limpide, alors les citoyens seront informés tout au long du processus. »
Démarches
La municipalité demande aux citoyens de ne pas entamer de démarches à ce stade-ci. « Pour tout ce qui concerne les changements d’adresse pour les résidents, nous sommes à lire et à comprendre les instructions fournies par Postes Canada, et nous informerons la population le plus rapidement possible », souligne à ce sujet Gilles Bélanger, directeur général.
Ensuite, pour la Municipalité de Mont-Blanc, une nouvelle image de marque sera développée. Toutefois, derrière un logo et une devise, le maire Levert rappelle la présence d’intentions et de choix. « On s’en va dans la bonne direction. Maintenant, si on veut devenir un arrêt, on devra ensemble prendre des décisions. Par exemple, on fait quoi avec le terrain [réhabilité de la scierie Dufour] le long de la 117, qui est à la porte d’entrée de notre village? », demande-t-il.
Au moment de notre entretien, le maire a indiqué être à la veille d’un lac-à-l’épaule avec les autres membres du conseil municipal. Évidemment que le futur de Mont-Blanc sera au centre de leurs discussions, a-t-il souligné. Mais on voudra aussi entendre les citoyens sur cette question.
L’avenir
Sébastien Millette a milité à la tête du camp du « Oui à Mont-Blanc » pendant toute la campagne référendaire – et même avant. Un nouveau départ, avec un nouveau nom, il y croit depuis le début. Aujourd’hui, il hésite à prendre la parole: « En tant que citoyen de souche, j’ai à cœur l’avenir de ma municipalité. Cette nouvelle image, c’est plus qu’un nom. Je souhaite que nous devenions un attrait. » Économie, démographie, urbanisme, il voit poindre un bel avenir pour son village. Quelque chose qui le transformera, physiquement.
« Ce n’est pas parce qu’on s’appelle officiellement Mont-Blanc que les gens qui ont dans leur cœur l’appellation Saint-Faustin—Lac-Carré ne pourront plus l’utiliser. Regardez Saint-Jovite, c’est encore largement utilisé, même si c’est devenu Mont-Tremblant », note-t-il.
Plusieurs sont mécontents de ce changement de nom. Rappelons que le Oui l’a remporté à 51% contre 49% des voix. Normand Diotte, représentant du camp du Non, respecte cette décision. Toutefois, selon lui, la population habile à voter aurait dû davantage s’intéresser à cette question, alors que seulement 40% d’entre elle s’est prononcée. Par ailleurs, M. Diotte déplore que l’administration municipale précédente ait voulu au départ effectuer ce changement sans l’aval de la population, et que sans son intervention, il n’y aurait pas eu de référendum. « Malheureusement, c’est un nom qui n’a pas été choisi par les citoyens, mais par un comité bidon. J’imagine que maintenant, avec un nom pareil, on est rendu en France au pied du massif des Alpes », commente-t-il avec amertume.
Le côté juridique lié à ce changement de nom sera scellé dès la publication d’un avis dans la Gazette officielle du Québec. Le directeur général de Mont-Blanc, Gilles Bélanger, souligne que les autorités sont « encore loin de vous informer sur le processus qui mènera à la nouvelle image ».
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