Les suspensions d’employés n’auraient pas de répercussions sur les services

Publié le 7 décembre 2021 par Hélène Desgranges

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Hélène Desgranges

Journaliste | hdesgranges@inmedias.ca

Lors de la réunion de son conseil d’administration le 24 novembre dernier, le Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides (CISSSLAU) a fait un bilan de certaines situations, dont les suspensions d’employés et le nombre de cas de COVID-19 à la hausse.

Suspension d’employés et priorisation du personnel du milieu public figurent parmi les actions du Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides. (Photo gracieuseté – CISSSLAU)

Rosemonde Landry, présidente-directrice générale du CISSSSLAU a d’abord fait état de la situation de la COVID-19 dans la région, en date du 23 novembre 2021. Au total, ce serait quatre semaines de hausse de cas dans la région qui serait notée alors que les cinq semaines précédentes avaient été à la baisse, note Mme Landry. 65% des cas seraient attribués à des personnes non adéquatement vaccinées. La couverture vaccinale dans les Laurentides suit pratiquement celle du Québec et se situe autour de 77,7%.

En date du 23 novembre, les employés non adéquatement vaccinés avaient droit de poursuivre leur travail conditionnellement à trois tests de dépistage par semaine. Dans la semaine du 8 novembre, 40 employés n’ayant pas répondu à ce critère ont été suspendus et dans la semaine du 15 novembre, 57 de plus l’ont été dans le réseau du CISSSLAU, suivis à nouveau par d’autres dans la semaine du 22 novembre. Selon Rosemonde Landry, ces suspensions n’affecteraient pas les services aux usagers pour l’instant, car il y aurait peu de personnel soignant parmi les personnes suspendues. Elle mentionne des secteurs d’emplois touchés comme les finances ou l’entretien.

Stratégies pour diminuer la main-d’œuvre indépendante

Rosemonde Landry confirme que le CISSSLAU désire éliminer complètement le recours à de la main-d’œuvre indépendante. Présentement, le CISSSLAU s’attaque à la situation des infirmières et des inhalothérapeutes. Certaines stratégies sont donc mises en place à cette fin. Par exemple, les infirmières du privé ne sont plus formées par le CISSSLAU et les meilleurs horaires sont réservés au personnel du réseau public afin d’encourager la rétention du personnel de ce secteur.

Le CISSSLAU tente aussi de séduire les futurs employés en parcourant les salons de l’emploi, en envoyant des ambassadeurs dans les écoles et par une séduction dans les endroits plus éloignés.

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