Changements climatiques
Le Plan climat de Mont-Tremblant déjà en action
La Ville de Mont-Tremblant a récemment adopté son premier Plan climat. Et le test de la réalité est commencé.
Un impératif, diront certains. La Ville de Mont-Tremblant a adopté son Plan climat lors de la séance du conseil municipal de septembre. Des applaudissements bien sentis ont accueilli cette annonce. Parce que la planète se réchauffe, que le climat se dérègle. Et qu’il faut agir.
Épisodes extrêmes
En juin dernier, à la suite de pluies torrentielles, des pans complets de routes ont été arrachés à Mont-Tremblant. Ce fut aussi le cas à La Minerve, Labelle et Lac-Supérieur, notamment. Ouranos, consortium sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques, prévoit que d’autres épisodes extrêmes de cet acabit surviendront dans les prochaines années. Et le Plan climat tient compte de ces prédictions.
À la Ville, on souligne que ce plan ne s’attaque pas seulement à la réduction des gaz à effet de serre (GES), donc au réchauffement du globe: on s’adresse aussi à l’adaptation aux changements climatiques. En d’autres termes, comment se préparer à répondre à ces épisodes extrêmes.
60 actions
Le Plan climat est le résultat de deux ans de travail. Pour le construire, les fonctionnaires ont mis l’épaule à la roue, mais on a aussi consulté la population et écouté la science. Le canevas créé par le consortium Ouranos a servi de guide. Le Plan climat compte cinq domaines d’intervention, 14 objectifs et 60 actions à réaliser sur un horizon de quatre ans.
Sofia Leblanc-Romero est chargée de projets au Service de l’environnement et du développement durable. Son mandat est de coordonner l’application du Plan climat et d’accompagner les cadres municipaux dans l’application de ses actions. Pour l’instant, son contrat d’embauche est d’une durée de deux ans. Déjà, avec sa collègue Viviane Belle-Isle, conseillère en environnement, elle a planifié quelles actions devraient être mises en branle avant la fin de l’année en cours, et pendant celles qui seront subséquentes.
En entrevue, Maxime Dorais, directeur du Service des communications et des relations citoyennes, souligne que le Plan climat est déjà en route. À titre d’exemple, la « promotion du service d’alerte de masse automatisé », qui est une des 60 actions, est entamée. Les abonnés à ce service peuvent notamment être avertis si survient une inondation ou un feu de forêt dans leur secteur. Autre exemple: l’annonce récente d’un soutien financier au projet de verdissement de la cour d’école du pavillon Fleur-Soleil au Campus primaire Mont-Tremblant, laquelle s’inscrit dans l’action « encourager la déminéralisation des cours d’école ».
Mesdames Leblanc-Romero et Belle-Isle prévoient informer les citoyens de l’avancement du Plan climat tout au long de son application. La formule de communication n’a pas encore été déterminée, mais cela viendra, promet-on.
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