Rentrée scolaire au CSSL
Près de 150 élèves supplémentaires inscrits
Le Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL) note déjà une centaine d’élèves de plus que l’an dernier inscrits dans ses écoles. Le secteur sud est particulièrement visé par cette hausse.
Sébastien Tardif, directeur général du CSSL, voit déjà la tendance à la hausse. « Ce qu’on prévoit actuellement, c’est une augmentation entre 140 et 150 élèves de plus par rapport à l’année scolaire 2020-21. Ce qui est particulier, c’est qu’il y a une concentration dans le secteur sud. Nous avons, entre 115 et 120 parmi ceux-là qui seraient concentrés dans le secteur sud (Saint-Sauveur et Sainte-Adèle). »
M. Tardif explique ce chamboulement dans le secteur sud notamment par la venue des familles qui peuvent faire du télétravail, mais qui souhaitent garder un accès facile aux grands centres. « Pour les gens qui ont décidé d’être en télétravail, la première couronne est plus accessible s’ils doivent se présenter au bureau, au centre-ville par exemple. On la ressent aussi, l’augmentation, dans le secteur nord du CSSL, mais dans une proportion beaucoup moindre. »
Locaux pleins et nouvelles classes
Celui-ci ajoute que tous les locaux sont occupés dans les écoles de Sainte-Adèle ainsi qu’à Sainte-Agathe-des-Monts. « On se garde toujours quelques places disponibles dans chacune des classes, mais on sait déjà que les groupes sont occupés », ajoute-t-il.
Cette tendance à la hausse a poussé le CSSL à ouvrir des classes au niveau préscolaire 4 ans à l’école Chante-au-Vent de Sainte-Adèle, qui d’ailleurs, bénéficiera de modulaires cette année. De nouveaux groupes pour le préscolaire 4 ans seront aussi ouverts à l’école Sacré-Cœur de Saint-Donat et au Campus primaire Mont-Tremblant.
Soutien financier et adaptation
« Même avant la pandémie, on était la région administrative où il y avait le taux migratoire le plus important au Québec inter-régions. C’est quelque chose qui s’est accentué avec la pandémie », rappelle M. Tardif.
Question d’accueillir adéquatement ces nouveaux visages dans les lieux scolaires que Sébastien Tardif considère comme des « milieux de vie », le CSSL a fait des demandes de constructions et d’agrandissements d’écoles. « On a eu un financement pour confirmer une reconstruction à Saint-Sauveur, un agrandissement au pavillon Tournesol au Campus primaire de Mont-Tremblant et une nouvelle école à Val-David. […] On a demandé un agrandissement à Lionel-Groulx de Sainte-Agathe, c’est une demande pendante actuellement et deux reconstructions d’écoles à l’Arc-en-Ciel à Huberdeau et Chante-au-Vent, à Sainte-Adèle. »
Ce dernier affirme ne pas avoir identifié encore de besoins à ce niveau pour le secondaire. Par ailleurs, M. Tardif se dit chanceux de pouvoir aussi bénéficier de la venue de travailleurs dans la région qui pourront certainement pallier aux besoins de ressources en milieu scolaire. « Nous sommes en bonne posture comparativement à d’autres centres de services parce que les gens ont fait le choix de venir s’établir dans les Laurentides, mais il y a des travailleurs aussi qui ont fait ce choix. Quand on affiche des postes actuellement, on a plusieurs candidats. »
Bassins redécoupés?
Par ailleurs, avec tous ces projets en branle, l’avenir mènera nécessairement à un redécoupage de bassins pour mieux répartir les enfants dans ces établissements. « C’est une opération qu’on n’a pas lancée actuellement. Mais quand il y aura de nouvelles écoles, c’est quelque chose qu’on va regarder. On n’est pas à cette étape-là. […] C’est délicat et émotif et souvent, quand c’est possible, on essaie d’avoir des mesures transitoires et d’y aller progressivement. On a des contraintes ministérielles aussi. »
Ce dernier a profité de l’occasion pour rappeler aux gens qui voudraient s’établir dans la région et inscrire leurs enfants dans une des écoles du CSSL, de le faire rapidement. « Ça nous aide à nous planifier! », a-t-il lancé.
Pour lui, le développement de la région et voir des familles s’installer dans le secteur du CSSL ne sont que des éléments positifs. « C’est plus agréable de gérer la croissance que la décroissance. Qu’il y ait un engouement pour les Laurentides, moi je trouve que pour le développement de la région, c’est extraordinaire et tant mieux s’il y a de plus en plus de gens qui l’apprécient. »
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