Les jeunes de 15 à 35 ans et la pandémie
Les jeunes se réorientent professionnellement
Un nouveau sondage du Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec (RCJEQ) révèle que près de 70% des jeunes fréquentant les carrefours jeunesse-emploi (CJE) ont tenté de trouver un emploi durant la dernière année, mais 40% estiment que la pandémie a perturbé leurs recherches, tandis que 20% ont trouvé plus difficile la recherche d’un emploi, 12% ont dû mettre sur pause leur recherche et 7% ont dû cesser leur démarche pour se concentrer sur leur famille.
Mené en février 2021 auprès de 635 jeunes, le sondage indique également que seulement 13% des répondants estiment qu’il y a eu plus d’opportunités d’emploi en 2020.
Au Carrefour jeunesse-emploi Laurentides (CJEL), deux constats ont été faits. Le premier concerne l’augmentation des demandes en lien avec la réorientation. « Nous avons enregistré une augmentation des demandes d’accompagnement pour l’exploration visant une réorientation et la validation des choix professionnels, en plus des demandes d’aide pour le retour aux études. La mise sur pause du secteur récréotouristique de la région, qui est un gros employeur, a favorisé cette réalité. La Prestation canadienne d’urgence (PCU) a également permis aux jeunes de faire un temps d’arrêt pour réfléchir à leur avenir professionnel », explique Caroline Cyr, agente d’accueil et d’accompagnement au CJEL.
Le second concerne quant à lui la santé mentale. « Nous avons aussi constaté une augmentation de la détresse psychologique chez nos jeunes. L’isolement y est pour beaucoup, alors que les maisons des jeunes, les centres sportifs et autres lieux de socialisation ont été fermés, en plus de l’interdiction de se rassembler. Et les Laurentides, c’est une grande région. La mobilité n’est pas toujours facile alors tous les ingrédients sont réunis pour créer de l’anxiété. Les crises de panique augmentent, mais les services diminuent à cause du délestage. Nous travaillons donc en équipe avec le réseau de la santé pour être présents afin de soutenir le jeune en attendant qu’il reçoive des services d’aide en santé mentale », poursuit Mme Cyr.
Et il ne faut pas oublier que nous sommes tous dans la même tempête, mais pas dans le même bateau. « Toutes les situations socioéconomiques ne sont pas les mêmes. La santé mentale des jeunes dépend beaucoup de leur entourage, des repères auxquels ils ont accès au quotidien », poursuit-elle.
Point positif, l’organisme a enregistré un taux de participation élevé à ses rencontres virtuelles. À tel point que, lorsque celles-ci pourront de nouveau être réalisées en présentiel, les services offerts en virtuel se poursuivront en parallèle.
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