Tronçon de motoneige à Saint-Faustin/Mont-Tremblant
On surveille sur le sentier de Mont-Tremblant
Depuis son ouverture officielle, le 19 janvier, le sentier de motoneige de 9,2 km entre Saint-Faustin-Lac-Carré et Mont-Tremblant attire bon nombre de visiteurs, mais la prudence demeure.
« Si les conditions de neige étaient meilleures, il y aurait plus de monde. Au niveau de la sécurité, nos agents de surveillance les fins de semaine patrouillent et à date, aucun incident majeur n’a été déclaré sur le sentier. En souhaitant que cela continue », soutient Roland Leroy, président du Club de motoneige Diable et Rouge.
Au ministère des Transports du Québec (MTQ), on soutient que des mesures de sécurité encadrées sont prescrites pour la circulation dans les sentiers. « Au printemps 2021, le Ministère procédera à une évaluation de ce premier hiver d’exploitation du sentier et des ajustements seront demandés, si requis », affirme Nathalie Nolin, conseillère en communication au MTQ.
M.Leroy assure que les mises aux normes seront respectées si le MTQ le demande. « Au niveau de la circulation de motoneige, le MTQ n’a pas à s’impliquer pourvu que ce soit sécuritaire pour la circulation automobile, ce qui est le cas. […] S’il y a des améliorations à apporter, nous y verrons », poursuit M. Leroy.
Attention aux terrains privés
Souvent présente depuis la réouverture du sentier, la Sûreté du Québec rappelle aux motoneigistes de respecter les limites de vitesse et la signalisation. « On a fait beaucoup d’interventions à cet endroit et on a émis quelques constats, mais on fait surtout des opérations de contrôle. On rappelle aux gens qu’ils circulent près des résidences privées. On va d’ailleurs revenir et participer aux journées portes ouvertes de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) à la fin février », ajoute Marc Tessier, porte-parole à la Sûreté du Québec.
Le MTQ note déjà deux plaintes à propos du sentier depuis son ouverture. Impossible de savoir si ces plaintes proviennent de résidents du secteur ou de motoneigistes. « Le Ministère prend en compte les commentaires et plaintes qui lui sont adressés et souhaite une cohabitation harmonieuse entre les résidents habitant le long de la route 117 et les motoneigistes », conclut Mme Nolin.
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