Atteint d’une maladie rare
Seul un vaccin contre la COVID-19 pourra le déconfiner
Danush Rudolph, résidante de Saint-Faustin-Lac-Carré, vit une situation difficile en cette période de pandémie. Au chômage, elle doit protéger son fils Riley, atteint d’une hypertension pulmonaire. Sans remède contre la COVID-19, il devra rester chez lui et éviter tout contact avec les autres.
C’est le cas pour plusieurs personnes à risque, aux prises avec des maladies chroniques. Pour la famille de Riley, c’est une situation anxiogène, quoique vivable. « On vit au jour le jour. Riley a 10 ans et vit avec cette maladie depuis plusieurs années. À l’école, une personne l’accompagne en tout temps puisqu’il prend des anticoagulants et garde avec lui une bonbonne d’oxygène. C’était la même chose pour le camp de jour, mais il y allait. Ce n’est pas possible de l’envisager maintenant. Il est triste à cause de ça », soutient Mme Rudolph.
Malgré la dure réalité de ne pas connaître demain, la famille de Riley lui fait vivre de belles expériences dans le confort de son foyer. « Bien sûr, il ne retourne pas à l’école alors je dois choisir mes moments pour lui proposer l’école à la maison. Il n’aime pas vraiment les cours à domicile alors je choisis mes batailles. Chez nous, c’est l’école de la vie. Il a appris à classer des cordes de bois avec son père et il cuisine. »
Riley connaît trop les hôpitaux. Il a été hospitalisé pour la dernière fois en 2017. À ce jour, il va bien. « On prend toutes les précautions nécessaires jusqu’à ce qu’il y ait un vaccin contre la COVID-19 », ajoute sa mère.
Parents sans emploi
Mme Rudolph et son conjoint travaillaient tous les deux à la Station Mont Tremblant. Sur le chômage, Danush Rudolph a écoulé ses semaines de prestations d’assurance emploi et pourra probablement bénéficier de la prestation canadienne d’urgence. Autrement, elle fera une demande de prestations pour les proches aidants. Son conjoint pourrait travailler éventuellement. Si c’est le cas, il devra redoubler de prudence à son retour à la maison. « On prévoit le coup s’il retourne travailler. De mon côté, je dois rester à la maison pour Riley ».
Malgré l’angoisse que peut engendrer cette crise, Mme Rudolph se dit privilégiée. « J’ai un bon entourage et beaucoup de soutien depuis le diagnostic de Riley. »
Elle rappelle tout de même aux gens de « ne pas être égoïstes » et de respecter les consignes de distanciation pour éviter de mettre la vie des gens fragiles en danger.
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