« Un coup dur pour Mont-Tremblant, mais on va passer à travers » – Luc Brisebois
L’économie de Mont-Tremblant encaisse un coup dur avec la fermeture de la Station Mont Tremblant en pleine période de pointe hivernale de mars, constate le maire de Mont-Tremblant, Luc Brisebois. « …Mais on va passer à travers », s’empresse-t-il par ailleurs de mentionner.
Le maire insiste que ce qui prime en ce moment c’est l’aspect de la santé publique lié à la pandémie du COVID-19.
« La Station Mont Tremblant a pris la bonne décision comme nous l’avons fait à la Ville», mentionne-t-il.
Le maire Brisebois est en contact aussi fréquemment que nécessaire avec le président et chef de l’exploitation de la Station Mont Tremblant Patrice Malo et il est mis au courant de tout développement. Ce dernier lui a fait part rapidement de la suspension des activités.
On lui a indiqué que les mises à pied à la Station Mont Tremblant allait toucher surtout des employés saisonniers pour le moment.
Le maire constate que les bars vont fermer et que les restaurants pourront poursuivre leurs activités, s’ils le souhaitent, mais seulement à demi-capacité et avec des précautions exceptionnelles comme de garder une distance entre les tables, se référant aux dernières directives du Premier ministre François Legault.
Tous au travail à la Ville
À la Ville de Mont-Tremblant, tous les employés continuent de travailler par ailleurs, même si on encourage le télétravail quand c’est possible, fait-il savoir.
Il y a une exception pour les employés de retour de séjours de vacances à l’extérieur du pays qui doivent s’isoler pendant quatorze jours.
Le maire Brisebois indique que ces employés allaient, même en quarantaine, toucher leur chèque de paie. « On n’a pas le choix, c’est pas de leur faute si la quarantaine a été décrétée après leur départ en voyage », a-t-il précisé.
Pour les employés qui devaient partir en vacances à l’extérieur ces jours-ci, la Ville va leur demander de les reporter.
Les employés du centre aquatique, de l’aréna et des bibliothèques devront également se présenter au travail, même si les installations sont fermées au public tant et aussi longtemps que la crise du COVID-19 persistera.
« Il n’y a pas de clientèle, mais il y a tout de même du travail à faire. Il y a lieu de voir si on peut vider et nettoyer la piscine tout de suite plutôt que cet été comme habituellement. De même, le grand ménage annuel de l’aréna pourrait être devancé », mentionne le maire Brisebois.
Par ailleurs, ce dernier a lui-même été très malade au début du mois de mars. « J’ai été alité pendant trois ou quatre jours avec ce que je croyais être la grippe », relate-t-il. Il a toutefois décidé de voir son médecin et il entend subir des tests. « J’aimerais être certain que je n’ai pas contracté le Coronavirus », dit-il.
Par contre, il n’a pas pu trouver de centre de dépistage. « Il va y avoir de nouveaux emplacements pour le dépistage qui seront annoncés dans les prochains jours, une bonne chose », indique-t-il.
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