125 ans de nature au parc national du Mont-Tremblant
En 1895, afin d'en assurer une utilisation responsable, le gouvernement du Québec crée le parc de la Montagne-Tremblante, mieux connu aujourd'hui sous parc national du Mont-Tremblant. Il posait ainsi les premiers jalons de ce qui deviendra le réseau des parcs nationaux et des réserves fauniques du Québec (notons la création du parc des Laurentides la même année). Regard sur les moments marquants de sa genèse.
À cheval entre les régions des Laurentides et de Lanaudière, le parc devait à l’origine accueillir un sanatorium et faire bénéficier les malades de son air pur. Un projet qui n’a jamais vu le jour, entre autres par manque de fonds. Par ce geste, le gouvernement du Québec suit le courant nord-américain qui a conduit à la création du parc Yellowstone aux États-Unis, en 1872, et du parc national de Banff dans l’Ouest canadien, en 1885.
« Cette mission sociale de connecter les gens à la nature est toujours restée malgré les changements de vocations (économique, scientifique, touristique ou environnementale) et s’est développée au fil des décennies, souligne Mylène Pronovost, directrice par intérim du parc national du Mont-Tremblant. Aujourd’hui, on ressent un fort sentiment d’appartenance envers le parc et les célébrations du 125e sont autant d’invitations à s’approprier ses grands espaces. »
Partage et découverte
La découverte et la connaissance de ces lieux naturels seront en effet à l’honneur à travers des activités et rappels historiques: journées thématiques, ateliers de formation, concours, tournois, causeries, activités gratuites, panneaux découvertes, événements spéciaux, etc. Le tout en collaboration avec différents partenaires. Plusieurs autres territoires seront des festivités du 125e cette année: la réserve faunique des Laurentides, le parc national de la Jacques-Cartier, le parc national des Grands-Jardins et la Forêt Montmorency.
« Nous confirmerons la programmation des activités et des nouveautés au cours de l’été, mais déjà nous pouvons confirmer la nouvelle causerie historique, l’installation de panneaux éducatifs sur l’évolution du territoire dans les différents secteurs et le marais-safari avec les loups dès le mois de septembre. Ce dernier sera l’occasion pour les visiteurs de découvrir l’envers du décor, de mieux comprendre les enjeux de conservation et de constater la présence des loups avec un guide naturaliste qui leur permettra de sortir des sentiers battus en petits groupes. »
« Fortement enracinés dans nos cœurs, les parcs nationaux et les réserves fauniques sont synonymes de passion, d’évasion, de bien-être, de rapprochement et de connexion avec la nature, fait valoir le président-directeur général de la Sépaq, Jacques Caron.
Le saviez-vous?
Le parc national du Mont-Tremblant est non seulement le doyen des parcs nationaux du Québec, mais également son plus vaste (1510 km2). Il est aussi le troisième parc créé au Canada, et à la fois le sixième non seulement en Amérique du Nord, mais aussi dans le monde. Ses six grandes rivières, ainsi que ses 400 lacs et ruisseaux en font un paradis pour les canoteurs. La présence de 40 espèces de mammifères, dont le loup, témoigne du caractère sauvage du territoire et de l’abondance de la faune.
Le parc national du Mont-Tremblant a pour mission d’assurer la conservation d’un échantillon représentatif des Laurentides méridionales, une région naturelle du Québec distinctive par ses collines arrondies et l’érablière la plus nordique. Il se découvre à travers trois grands secteurs: les secteurs de la Diable, de la Pimbina et de L’Assomption.
Quelques chiffres
En 1959, le parc a accueilli 9 300 visiteurs. Déjà l’année suivante, ce chiffre passait à 41 000 et aujourd’hui on parle de 550 000 (pour l’année 2018-2019).
L’emblème du parc: le loup de l’Est
Le loup de l’Est a besoin d’un vaste territoire qui lui assure une quantité de proies nécessaires à la survie de ce grand carnivore. En plus, la santé de la population de ce prédateur au sommet de la chaîne alimentaire est indicatrice de la qualité des écosystèmes.
Petite ligne du temps
1895 création du Parc de la Montagne Tremblante, en réponse à un projet de sanatorium par le Dr Camille Laviolette. La superficie est alors de 60 km2
1958 ouverture du parc au public et ouverture du premier camping au lac Chat.
1981 application de la loi sur les parcs de 1977 (qui visait à interdire toute forme d’exploitation forestière et minière ainsi que toute forme de chasse et de piégeage) et donc création du parc de récréation du Mont-Tremblant dont la superficie est alors de 1248 km2
1998 audiences publiques sur le projet d’adoption d’un statut de parc de conservation et de modification de limites dans le secteur du mont Tremblant. La superficie passe à 1510 km2
2001 importantes modifications à la Loi sur les parcs en vue de renforcer la mission de conservation de ces territoires, adoption du statut de parc national et de l’appellation officielle de parc national du Mont-Tremblant.
*Dans la galerie photos en bas de l’article on voit la Chute du Diable d’hier à aujourd’hui.
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