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Pierre Chaurette dégoûté des rebuts dans les rivières

Publié le 29 octobre 2019 par Yves Rouleau

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Yves Rouleau

Journaliste | yrouleau@inmedias.ca

« Je pars en guerre contre les déchets lâchés dans les rivières ou laissés négligemment près des rivières et qui risquent d’y tomber à la prochaine crue des eaux », lance Pierre Chaurette, un passionné de kayak de Brébeuf.

Pierre Chaurette dégoûté des rebuts dans les rivières

Ce n’est pas d’hier que ce sportif aperçoit des déchets dans ses rivières favorites du Diable, Rouge et Maskinongé, mais dernièrement il a ressenti un suprême ras-le-bol.

Il a commencé à rencontrer des responsables des questions environnementales dans les municipalités locales pour les sensibiliser et les amener des actions municipales. Il espère, qu’au minimum, les municipalités utiliseront leur bulletin municipal ou même un envoi postal pour sensibiliser les citoyens. M. Chaurette croit qu’il faut surtout avertir les riverains de faire attention aux déchets, au mobilier ou à tout autre article près des berges, car lors de crues des eaux, ceux-ci peuvent se retrouver dans les rivières.

Le résident de Brébeuf vise les municipalités de Mont-Tremblant, Labelle, La Conception, Brébeuf, Arundel, Huberdeau et Amherst.

M. Chaurette est motivé. Il s’est entretenu avec des gens de l’organisme des bassins versants et d’autres concitoyens préoccupés par les questions d’environnement. Il souhaite la mise en commun de ressources pour la tenue de corvées de nettoyage et d’autres actions pour la propreté des rivières et des berges.

« Ils sont nombreux à vouloir embarquer dans le mouvement. Nous voulons forcer les gens à un examen de conscience. Allons! Jeter ses déchets à l’eau aujourd’hui, on n’est plus en 1800 », s’exclame-t-il.

Soudaine révélation

Cet amoureux du kayak et de la nature a forgé son projet récemment. Il s’est mis à ramasser quelques débris, autant qu’un kayak peut lui permettre de charrier lors d’une simple excursion, et en repéré d’autres.

Son énumération, photos à l’appui, est sidérante: canettes de bière, bouteilles, sacs de plastique flottants ou pendants aux arbres, bottes, sandales, chaises de jardin et, le comble, deux lots de vieux pneus, dans l’eau et sur la rive l’un à Brébeuf et l’autre à La Conception.

« Les pneus, ils ont probablement été laissés là, il y a quarante ou cinquante ans et personne ne les a ramassés. D’autres articles, comme des chaises de parterre, ont sans doute été laissés dehors et sont partis dans l’eau avec la crue du printemps. Aussi, malheureusement, il y a encore des gens qui jettent leurs déchets n’importe où », indique-t-il.

M. Chaurette, qui réside à Brébeuf depuis une dizaine d’années, a adopté les rivières Rouge, du Diable et Maskinongé pour sa passion du kayak depuis des décennies. Il aime tout autant voir la nature défiler sous ses yeux. « Je suis ébloui par cette beauté et je veux qu’elle reste intacte », affirme-t-il.

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