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Le service 9-1-1 sera assuré en toutes circonstances

Publié le 22 octobre 2019 par Yves Rouleau

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Yves Rouleau

Journaliste | yrouleau@inmedias.ca

L’abolition de la Police municipale de Mont-Tremblant ne mettrait nullement en péril la population desservie par le centre des appels d’urgence 9-1-1, affirme catégoriquement le responsable Jean Desjardins, directeur du Service de police de la Ville de Mont-Tremblant.

Le service 9-1-1 sera assuré en toutes circonstances

Dans une entrevue avec L’information du Nord, où il a précisé d’entrée de jeu qu’il ne commenterait pas la question de la desserte de police, Jean Desjardins a insisté pour rassurer la population sur la pérennité du service d’appels 9-1-1 régional, peu importe le pourvoyeur.

« La Ville de Mont-Tremblant a l’obligation de trouver un centre des appels 911, dès qu’une décision serait rendue », a-t-il insisté.

Le directeur de la Police de Mont-Tremblant précise qu’un nouveau centre d’appels détiendrait obligatoirement l’accréditation réglementaire et répondrait, par le fait même, rigoureusement aux mêmes normes.

Aucun changement ne peut survenir avant une décision relativement à la desserte policière. Néanmoins, il concède que la Ville de Mont-Tremblant n’a pas d’autre choix que de scruter les possibilités dès maintenant puisqu’elle ne peut être prise au dépourvu au lendemain d’une décision.

Des normes constantes

Quant aux normes à respecter, Jean Desjardins mentionne le bilinguisme de tous les répartiteurs (spécifique pour Mont-Tremblant) et un code de procédure standard et uniforme à commencer par les questions de base systématiquement posées à savoir la municipalité de l’appel, l’adresse, le numéro de téléphone et une description de la situation.

L’appel est ensuite redirigé rapidement vers la ressource demandée; incendie, police ou l’ambulance. Pour les incendies, la centrale 9-1-1 de Mont-Tremblant dessert toutes les municipalités de la MRC et l’appel est réacheminé vers la bonne caserne. Les appels pour le service de police sont transférés au centre de communication de la SQ de Mascouche et les appels ambulanciers, à un centre à Blainville pour être redirigés, souligne le directeur.

La Ville de Mont-Tremblant sait déjà qu’en cas de fermeture du centre 911 local les appels seront reçus au Centre d’appels d’urgence de Chaudière-Appalaches ou encore au Groupe CLR, à Trois-Rivières.

« Peu importe que le répartiteur soit de Mont-Tremblant ou de Trois-Rivières, tous ont accès à la même cartographie et la détection des appels s’effectue de la même manière. La provenance de l’appel est déterminée par triangulation dans le cas d’un cellulaire. L’appel d’une ligne dure donne automatiquement l’adresse exacte », mentionne-t-il.

Il insiste qu’un répartiteur formé ne pourrait, avec les outils technologiques qu’il a en main, se méprendre sur le lieu précis d’un appel même s’il ne connaît pas personnellement le territoire. Pour ce qui est des incendies, Jean Desjardins souligne que les municipalités d’une MRC donnée sont habituellement desservies par un seul et même centre d’appels 9-1-1.

Inquiétude des répartiteurs

Dans le contexte actuel, le directeur du Service de police compatit à l’inquiétude du groupe de 13 répartiteurs (temps plein et temps partiel), du coordonnateur et du chef d’équipe. Il se veut rassurant et confiant par ailleurs. « La Ville fera tout en son pouvoir pour que les employés soient relocalisés dans des endroits qui leur conviennent », indique-t-il.

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