Hommage discret à un héros polonais mort à Montcalm
La mairesse d’Arundel Pascale Blais et des résidents de Montcalm et d’Arundel ont accueilli le lundi 7 octobre le fils d’un héros militaire et politique polonais, immigré au Canada après la Deuxième Guerre mondiale, et mort à Montcalm en 1969.
Le consulat de la République de Pologne au Canada a consacré la fin de semaine des 5 et 6 octobre a des hommages au commandant en chef des Forces armées polonaises jusqu’en 1943 et homme politique Kazimierz Sosnkowski. Une célébration religieuse et le dévoilement d’une plaque commémorative ont eu lieu à l’église Notre-Dame-de-Czestochowa, suivi d’une conférence à l’Institut Polonais de Montréal.
Le lundi 7 octobre, le dernier fils survivant de l’illustre militaire, Peter A. Sosnkowski, un résidant de Vancouver, s’est rendu à Montcalm, près des limites d’Arundel, pour visiter la demeure ou s’est retiré le grand personnage pour écouler les dernières années de sa vie.
Le général Sosnkowski avait été démis de son poste, en 1944, alors que les Forces alliées tergiversaient à entrer en jeu militairement pour empêcher l’Union soviétique de s’emparer de la Pologne.
Le militaire haut gradé impliqué dans les deux Grandes guerres et homme politique d’influence en Pologne pendant quelques décennies est ensuite parti au Canada rejoindre ses trois jeunes fils réfugiés dans une famille montréalaise.
« Mon père, après toute la tourmente qu’il avait vécue, a trouvé ce lieu de paix et de sérénité ici à Montcalm. Lui qui était propriétaire d’un très grand domaine, tombé aux mains des communistes, en Pologne, a vécu une vie paisible ici près du lac Beaven. Il a travaillé simplement comme menuisier-artisan, en occupant son temps libre à lire, à jouer du piano et à peindre. Mon père avait une très grande culture. Il parlait huit langues », a relaté Peter A. Sosnkowski, qui a lui-même obtenu un diplôme de l’Université Harvard après avoir étudié, à l’adolescence, au Collège jésuite Loyola à Montréal.
Le consul général de la République de Pologne Dariuz Wisniewski a accompagné Peter A. Sosnkowski et une dizaine d’autres personnes à la modeste résidence du chemin du lac Beaven pour compléter l’hommage rendu à l’illustre général.
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