Des riverains de la Maskinongé mécontents
Une centaine de résidents a laissé éclater son vif mécontentement au sujet de la Zone d’intervention spéciale (ZIS) décrétée à Amherst, lors d’une assemblée d’information le lundi 5 août, en présence de la députée Chantale Jeannotte et de deux fonctionnaires du Bureau régional du Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.
Frustrés d’avance parce qu’ils affirmaient n’avoir jamais été informés de la tenue de l’assemblée de consultation du 4 juillet, des citoyens n’ont pas ménagé leur critique à l’égard de la décision du gouvernement Legault de décréter une ZIS: « Remède de cheval, décision mal fondée, doute sur la régularisation des eaux, stratégie de communication déficiente, actions précipitées », a-t-on entendu dire des membres de l’auditoire réunis à l’ancienne église Saint-Rémi.
« Ça fait 51 ans que je demeure au chemin Archambault. En 2017, on a eu un peu d’eau sur notre propriété. En 2019, il y en a eu encore un peu plus, mais on n’a pas fait de réclamation pour autant. Autrement, on n’a jamais rien eu. Pourquoi alors, après 51 ans sans inondations importantes, sommes-nous intégrés dans cette zone? », a lancé Jean-Claude Thériault.
Caroline Pilon a voulu savoir comment avait été établi le critère de zone inondable 0-20 ans pour le secteur du Domaine Maskinongé. « Ça ne signifie pas un risque d’inondation à tous les 20 ans, mais bien 5 pour cent de chance d’inondation annuellement. La zone en question est 0-20 ans depuis 2008 », a précisé Marc-Olivier Boisvert, conseiller en aménagement du territoire pour le MAMH.
Crue printanière soudaine
Certains des résidents présents s’interrogeaient sur la crue des eaux du printemps dernier qu’ils considéraient comme inhabituelle et soudaine. « Le niveau a été bas tout l’été dernier et même une partie de l’automne, mais il est monté soudainement d’environ un pied tard à l’automne. Comment est-ce possible », a indiqué Mme Pilon.
Une autre citoyenne a suggéré que les petits ponts Ouimet, Fanal et Marier auraient pu contribuer aux inondations en se transformant en barrage. Un autre a soutenu qu’on devrait au moins analyser la situation d’ensemble pour l’écoulement des eaux dans ce secteur. D’autres ont également suggéré que des manipulations humaines auraient pu avoir une influence sur le niveau élevé des eaux. Ni la municipalité, ni la députée ou les représentants du Ministère n’ont réagi à ces assertions. Pour connaître les réponses qu’a donné la députée Jeannotte, cliquez ici.
L’inspecteur en environnement de la Municipalité d’Amherst Guylain Charlebois a néanmoins risqué une théorie au sujet de l’ampleur de l’inondation. « La rivière Maskinongé prend sa source au lac Labelle. À la mi-avril, il y avait encore 24 pouces de glace qui recouvraient le lac et autant sur le lac Cameron dans Amherst. L’eau n’a pas pu se déverser comme à l’habitude », a-t-il mentionné.
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