Mont-Tremblant admet des surverses « regrettables » d’eaux usées
La Ville de Mont-Tremblant reconnaît que deux surverses d’eaux usées se sont produites à la station de pompage principale et aux pompes pluviales en amont en bordure de la rivière du Diable, au début du mois de juillet. La Ville souligne qu’il s’agit d’événements non souhaitables « mais pratiquement impossibles à complètement éliminer ».
« Il est certain que l’événement survenu au début juillet n’était pas prévu ni souhaitable. La Ville de Mont-Tremblant demeure proactive afin d’assurer la protection de la qualité de l’eau de la rivière du Diable », a indiqué la mairesse suppléante Sylvie Vaillancourt.
Des travaux visant à nettoyer la conduite provenant de la station de pompage principale, à l’arrière de l’hôtel de ville, ont eu lieu pour corriger la situation, a fait savoir la Ville. Ces travaux devaient être achevés le 25 juillet.
Les surverses ont provoqué un tollé chez des kayakistes et canotiers de la région. En plus de déplorer la fermeture d’un accès à la rivière du Diable et d’une coupure d’une importante portion de leur parcours, les plaisanciers se sont inquiétés des impacts sur l’environnement.
Le fil des événements
Les événements de surverse ont commencé le 5 juillet, a relaté le Service des communications. La Ville procédait alors à des travaux à sa station de pompage principale, aux abords de la rivière du Diable. « Afin de compléter les travaux requis, une courte surverse non prévue, d’une durée de six minutes a été nécessaire. Le surlendemain de ces travaux, des pluies abondantes ont engendré une seconde surverse des pompes pluviales en amont, en bordure de la rivière du Diable », relate-t-on.
C’est à la suite de ces événements que les services municipaux ont constaté que l’exutoire de la conduite de surverse menant au cours d’eau était entièrement bloqué par une accumulation importante de sédiments, ajoute-t-on.
Avec l’approbation du ministère de l’Environnement, la Ville procède actuellement aux travaux de retrait et de déplacement de sable et de sédiments qui nuisent au bon fonctionnement de la conduite de la station de pompage et qui ce sont accumulés, au fil des ans, à l’exécutoire de celle-ci, dans la rivière du Diable à l’estuaire du ruisseau Clair.
« Afin d’éviter que des matières en suspension ne soient emportées dans le cours d’eau de la rivière dans le cadre du nettoyage de la conduite, une barrière à sédiments a été mise en place. Il est important de préciser que ces travaux de nettoyage n’impliqueront aucune surverse d’eaux usées dans la rivière du Diable et qu’ils sont effectués afin d’assurer le bon fonctionnement des installations », indique la Ville de Mont-Tremblant.
Selon le directeur des Travaux publics, Robert Davis, les surverses peuvent survenir « le tout en conformité avec les normes en la matière du ministère de l’Environnement ».
« Les installations de traitement des eaux usées sont munies d’une quantité importante d’équipements structuraux, mécaniques, électriques et électroniques qui sont sujets à des bris ou à des mauvais fonctionnements », indique le directeur des Travaux publics de la Ville de Mont-Tremblant.
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