La Sépaq sanctionne la directrice du parc du Mont-Tremblant
La Société des établissements de plein air du Québec reconnaît qu’elle a dû sanctionner la directrice du parc national du Mont-Tremblant à la suite d’une erreur de gestion. La Sépaq dit néanmoins « réitérer sa confiance envers la gestionnaire d’expérience ».
Dans une communication avec <@Ri>L’information du Nord<@$p>, le responsable des relations avec les médias de la Sépaq, Simon Boivin, précise que cette affaire remonte à juillet 2017. Sylvie-Anne Marchand, gestionnaire du parc national du Mont-Tremblant, « a été avisée qu’une situation s’était produite sur son territoire. Le gestionnaire du parc national du Mont-Tremblant a pris des mesures qu’elle jugeait appropriées. Elle a toutefois commis une erreur de gestion dans le dossier. Une erreur qu’elle a reconnue et pour laquelle elle a payé une amende », souligne le porte-parole.
Dès que la Sépaq a été mise au courant de cette « erreur », elle a offert sa collaboration « pleine et entière » au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs et à la Direction de la protection de la faune dans son enquête, précise-t-il.
« La Sépaq a agi à l’endroit de la gestionnaire en lui imposant une sanction disciplinaire en vertu de sa politique de tolérance zéro. Comme il s’agit d’un dossier nominatif, la nature de la sanction doit demeurer confidentielle », indique Simon Boivin.
Selon un quotidien québécois, cette affaire a commencé lorsqu’un employé du parc a fait l’objet d’une enquête dans la part de gardes-parcs. L’employé en question a été surpris à trois reprises pour pêche illégale. Mise au courant de la situation, la gestionnaire a imposé une sanction à l’employé, mais n’a pas fait en sorte que les agents de la faune soient avisés, soutient le quotidien.
Le responsable des relations avec les médias de la Sépaq n’a pas voulu commenter cette version du contexte de « l’erreur de gestion » que la Sépaq a sanctionné en imposant une amende.
Tolérance zéro
Par ailleurs, à la lumière de toute cette affaire, la Sépaq a émis un communiqué de presse réaffirmant qu’elle applique une politique de tolérance zéro à l’endroit du braconnage et sanctionne sévèrement tout écart en cette matière.
« La Sépaq rappellera sa politique de tolérance zéro à l’ensemble de son personnel ainsi que les hauts standards éthiques auxquels ils sont tenus à titre d’employés d’une société d’État », a déclaré le président-directeur général de la Sépaq, Jacques Caron.
La politique de tolérance zéro prévoit des mesures disciplinaires pour toute infraction à la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune, à la Loi sur les pêches et à la Loi sur les parcs ainsi que les règlements qui en découlent, précise la Sépaq.
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