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Commission scolaire des Laurentides : 8 classes de maternelle 4 ans

Publié le 19 juin 2019 par In Médias

La Commission scolaire des Laurentides offrira 8 classes de maternelle 4 ans à temps plein, en milieu défavorisé lors de la prochaine année scolaire, dont cinq qui seront dans la région.

Dans le secteur les nouvelles classes de maternelle 4 ans seront situées à l’école La Ribambelle de Mont-Tremblant, l’école Le Carrefour de Saint-Rémi-d’Amherst, l’école L’Arc-en-Ciel d’Huberdeau, l’école Le Tremplin de Labelle et l’école La Relève de La Minerve. Deux classes seront aussi ouvertes à l’école Fleur-des-Neiges de Sainte-Agathe-des-Monts et une à l’école Mgr Lionel-Scheffer de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson.

« Le fait d’ouvrir 8 classes de maternelle 4 ans en milieu défavorisé, sur l’ensemble de notre territoire, est très satisfaisant. Nous offrons ainsi la possibilité aux parents d’opter pour la maternelle 4 ans ou pour un service de garde éducatif à l’enfance », souligne la présidente de la CSL, Johanne Hogue.

Le directeur général de la CSL, Bernard Dufourd, ajoute, lui, que l’ouverture de classes de maternelle 4 ans représente un certain défi d’organisation. « Cela respecte sans contredit l’esprit de la recherche voulant que les interventions précoces auprès des enfants favorisent leurs apprentissages et leur développement global. Pour certains enfants, qui ont des difficultés d’apprentissage, nous pensons que l’intervention précoce augmentera les chances de réussite durant leur parcours scolaire. »

Camps de jour?

L’avènement des maternelles 4 ans pourrait aussi avoir un impact sur la fréquentation des camps de jour. De fait, c’est pour avoir un portrait global des besoins que l’Union des municipalités du Québec (UMQ) a réalisé une évaluation des coûts de fonctionnement des camps de jour municipaux. L’Union estime à 26 millions de dollars les coûts d’élargissement des services de camp de jours municipaux aux enfants de 4 ans.

Les maires rappellent au gouvernement du Québec de prévoir, dans son plan pour les maternelles 4 ans, la période estivale et la semaine de relâche du mois de mars. « Ça semble être l’angle mort du projet des maternelles 4 ans du gouvernement. Il faut comprendre que les parents auront des besoins pour leurs enfants qui devront être comblés », estime Benoît Lauzon, président de la Commission de la culture, des loisirs et de la vie communautaire de l’UMQ et maire de Thurso.

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