Les inondations se résorbent : Amherst lève les mesures d’urgence
Les mesures d’urgence sont maintenant levées à Amherst, la municipalité la plus durement touchée par les inondations dans la région. La décision a été prise dimanche matin alors que le niveau de l’eau était en baisse. On note actuellement un abaissement d’environ 15 centimètres de la rivière Maskinongé et du lac Cameron.
« Nous continuons tout de même à surveiller la situation de près. Advenant une aggravation, la Municipalité n’hésiterait pas à décréter de nouveau les mesures d’urgence », a indiqué le maire Jean-Guy Galipeau.
Sur le plan de la météo, Environnement Canada ne prévoyait pas de pluie au cours des deux prochains jours et le mercure devrait descendre sous le point de congélation pendant la nuit, ce qui normalement entraînera une nouvelle descente des niveaux d’eau.
Dans un bilan sommaire présenté dimanche, la Municipalité faisait état de 300 résidences inondées depuis le début des crues printanières. Le conseil municipal a promulgué des ordres d’évacuation pour le district Maskinongé, incluant notamment les chemins Bisson Nord et Bisson Sud, le chemin Ouimet et le chemin des Rapides. On a également procédé à des évacuations au lac Cameron et au lac de la Sucrerie, de même qu’au chemin du Pont-Maurice et au chemin Daigneault.
Plusieurs routes ont été fermées par intermittence, mais la plupart étaient rouvertes lundi. Les autorités municipales vont par ailleurs attendre des inspections des ingénieurs du Ministère des Transports pour établir si les ponts Ouimet, Maurice ainsi du chemin Daigneault, renforcés pendant les inondations, ont été endommagés. « Il est impossible de savoir pour le moment s’ils ont été fragilisés », a expliqué le maire Jean-Guy Galipeau.
Ce dernier a souligné que les opérations de sécurité publique s’étaient avérées compliquées dans le secteur du lac Cameron (Vendée), à cause de l’absence de tours cellulaires.
« Heureusement, aucune situation déplorable n’est survenue », a précisé le maire Galipeau.
De mémoire d’homme, les inondations de 2019 sont les pires des cinquante dernières années à Amherst.
Sous contrôle à Mont-Tremblant
À Mont-Tremblant, on a évité le pire. Même si la rivière du Diable et ses affluents ont atteint des niveaux élevés, on ne déplorait aucun incident exceptionnel, selon le chef aux opérations, formation et prévention de la Sécurité incendie, Raynald Wherry.
La Sécurité incendie avait entrepris, avant la crue printanière, une tournée des résidences des zones vulnérables aux inondations. On rappelait les consignes aux citoyens et on leur remettait une brochure d’information. Une page d’annonce avait également paru dans le journal local.
La Diable a atteint un point culminant vers le 23 avril avant de commencer à baisser. La rivière s’est remise à monter brièvement sous l’effet des fortes pluies de vendredi et samedi dernier. Toutefois, les débordements sont restés d’intensité modérée.
Les inondations n’ont pas débordé les zones vulnérables du chemin de la Plage Vanier, de la rue Locas, de la rue Saint-Roch, du camping de la Diable et de la rue Émond. L’eau a monté quelque peu dans les rues (ou des propriétés) Rochon, Boivin et Meilleur et de la Diable.
Après la tournée initiale en véhicule, une deuxième ronde a été effectuée en bateau vers la fin de la semaine dernière. Un résidant a évacué sa résidence puisque l’eau atteignait un panneau électrique
Dans la plupart des résidences, les occupants avaient déjà quitté les lieux pour la période de la crue printanière.
Du côté de la Sécurité incendie, on a observé une baisse du niveau de la Diable dès samedi vers 23h. La diminution a été constante depuis et le niveau se trouve maintenant à une trentaine de centimètres sous son point culminant, selon Raynald Wherry. On continue néanmoins à surveiller la situation de près. Une mesure du niveau est prise deux fois par jour à une station de la rue Émond.
Quelques débordements à Brébeuf
À Brébeuf, l’eau de la rivière Rouge a envahi les zones vulnérables du chemin Germain-Coupal et du Domaine Alarie alors que la rivière du Diable a débordé de son lit pour forcer la fermeture du pont Prud’homme et du chemin Tour du Carré. L’eau a également monté au rang des Vents et sur le chemin de la Rouge.
Le maire Marc L’Heureux a expliqué que même si les rivières avaient atteint un niveau élevé, les pires craintes ne se sont pas concrétisées vendredi et samedi lors des fortes précipitations. Le niveau des eaux était en baisse lundi. Des résidants ont quitté volontairement leur résidence, mais le conseil n’a pas décrété d’évacuations.
Du côté de Brébeuf, beaucoup de résidants pensaient que les inondations du début des années 2000 avaient été pires que la présente.
PHOTO CI-BAS
Lino Moniz, de la rue Locas à Mont-Tremblant, prend les grands moyens pour se rendre chez lui à sec.
L’eau a envahi la chaussée de la rue Germain-Coupal à Brébeuf. Les automobilistes réussissaient tout de même à passer en procédant avec prudence.
Cette ferme du rang des Collines à Brébeuf est assiégée par les eaux de la rivière Rouge.
Voir plus de : Actualités
Moisson Laurentides prêt pour la 26e édition de la Classique de golf
C’est le mardi 20 mai prochain que se tiendra le 26e édition de la Classique de golf annuelle de Moisson …
Lucien Brien, un brillant compositeur
Dans la Rouge, un homme a fait les belles heures de la radio comme annonceur et autres métiers connexes ou …
Le Demi-Marathon de Mont-Tremblant célèbre son 16e anniversaire
Pour Dominique Langelier, productrice de l’événement depuis ses débuts, cette édition revêt une saveur bien particulière. « Je pense que …