Deux de ces dossiers concernent des couples, portant le total des victimes à neuf. À Mont-Tremblant, le mystère plane toujours sur deux crimes commis il y a des décennies. Le meurtre de Suzanne Yelle (LIRE AUSSI: Qui a tué Suzanne Yelle et Monique Clot-Larose?), commis il y a bientôt 35 ans et celui de Pierre Lachapelle, survenu il y a près de 50 ans.

Le 31 juillet 1969, entre 21h et 22h45, Pierre Lachapelle et son ami Jean Lachapelle circulaient sur une route secondaire située à l’ouest de Saint-Jovite à bord de deux véhicules différents, indique la Sûreté du Québec. Les deux hommes se sont arrêtés en bordure de la route et Jean Lachapelle a alors ouvert le feu sur Pierre Lachapelle, l’atteignant mortellement.

En 1978, Jean Lachapelle fut accusé et condamné à perpétuité pour le meurtre de Pierre Lachapelle. Outre Jean Lachapelle, un ou des complices pourraient également être impliqués dans le meurtre affirme la SQ.

Johanne D’Aoûst et Claude Chevalier

D’autres crimes commis dans la région figurent parmi les dossiers non résolus de la Sûreté du Québec. C’est le cas de la mort de Johanne D’Aoûst et de son fiancé Claude Chevalier, dont les corps ont été découverts par des employés du ministère des Transports le 14 juin 1985.

Ils se trouvaient dans un ravin situé au kilomètre 347,6 de la route 117, dans la réserve faunique La Vérendrye. Le couple avait été vu ensemble pour la dernière fois le 24 février 1985, lors d’un souper en compagnie d’amis au restaurant Grillade Saint-Jovite, situé au 864 rue Ouimet.

Hélène Langlais – Ste-Lucie

Le fils d’Hélène Langlais a rapporté la disparition de sa mère le 11 juin 1996. Quatre jours plus tard, les policiers retrouvaient le corps de la femme de 46 ans dans un boisé situé entre la rue Cousineau et la 87e rue à Sainte-Lucie.

Un homme qui habite non loin du lieu de la découverte se souvient d’avoir aidé un automobiliste en panne une dizaine de jours auparavant. Le sac à main de la victime a également été trouvé non loin le 11 juin 1996.

André et Jocelyne Larivière – St-Adolphe

Le 17 juin 1992, André Larivière et son épouse, Jocelyne Plante-Larivière, se rendent dans une auberge située à Saint-Adolphe-d’Howard. Dans la nuit du 18, un violent incendie de nature criminelle éclate. L’édifice en flammes a provoqué leur mort.

Selon les informations recueillies au cours de l’enquête, ils n’avaient pas d’ennemis et menaient une vie rangée. Rien ne porte à croire qu’ils étaient visés dans cet incendie criminel.

Daniel Brabant – Piedmont

Le 21 avril 1979 vers 13h00, le corps de Daniel Brabant fut découvert à l’intérieur de sa résidence. Il a été victime d’un homicide. Selon sa mère, M. Brabant portait les mêmes vêtements que lors de leur souper du mercredi 18 avril 1979. 

La victime travaillait comme chauffeur de taxi dans la région des Laurentides. Il habitait seul et vivait de façon modeste dans un petit chalet sur le chemin de la Montagne à Piedmont. Sa mère demeurait à proximité. Il semblait avoir une vie sociale active. 

Mandat: revoir les dossiers

L’équipe des Dossiers non résolus de la Sûreté du Québec a été créée en 2004. La mise sur pied de cette équipe coïncidait avec le développement de nouvelles techniques d’enquêtes, notamment en matière d’empreintes génétiques (ADN).

Au fil des années, plusieurs dossiers ont également pu être réactivés à la lumière de nouvelles informations fournies par le public. « Le traitement de nouvelles informations qui sont parvenues des mois, voire même des années après les événements, a permis de clore des enquêtes que les familles, les témoins et même les policiers croyaient impossibles à dénouer », indique la SQ. 

Vous savez quelque chose?

Toute information peut faire la différence indique la Sûreté du Québec. Afin de susciter l’intérêt du public à la relance de ces dossiers non résolus et ainsi permettre aux familles de garder espoir tout en aidant les enquêteurs dans leur travail, le site Internet www.dossiersnonresolus.com a été créé. On y retrouve plus de 130 dossiers des quatre coins du Québec.

Toute information pouvant aider à résoudre ces crimes peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1-800-659-4264.

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