Au centre de coordination des mesures d’urgence ouvert à l’hôtel de ville dimanche matin, le directeur général de la municipalité Marc St-Pierre précisait que les résidences isolées n’étaient atteignables qu’en embarcation. @R:Certains des résidants refusent de quitter leur demeure malgré les appels pressants à évacuer des autorités. Le bilan ne fait pas état de blessés.

Les résidences enclavées se trouvent au lac Cameron, au lac de la Sucrerie et dans une zone appelée secteur Maskinongé qui longe la rivière du nom.

Aux lacs, le niveau d’eau continuait à monter mardi. Il était par ailleurs en baisse à la rivière Maskinongé. De mémoire d’homme, cette dernière rivière n’a jamais atteint un tel niveau à Amherst. C’était notamment l’avis du maire Jean-Guy Galipeau, qui est né dans la localité.

Les autorités continuaient à vérifier les niveaux d’eau régulièrement à sept endroits différents. Les mesures d’urgence sont en outre maintenues jusqu’à ce que la situation revienne à la normale.

La Sûreté du Québec a également établi un poste de commandement dans la municipalité. Celui-ci travaille en étroite collaboration avec les autorités municipales.

Patrouilles constantes

Les policiers, les pompiers et des premiers répondants assurent des patrouilles constantes sur le territoire durant la journée et pendant la nuit.

Ils continuent à visiter régulièrement les résidents pour leur demander de quitter les lieux. Toutefois,  certains s’obstinent à rester chez eux. Tous ceux qui ont évacué leur demeure ont trouvé refuge dans leur famille ou chez des amis. Si nécessaire, on peut se rendre dans deux centres d’hébergement, l’un au centre communautaire de Vendée (1814, chemin du Village) et un autre à la Maison des jeunes (secteur Saint-Rémi, 133, rue St-Louis). Les centres sont équipés de lits, de cuisines et de douches.

Au plus fort de la crise en fin de semaine, une centaine de policiers, pompiers, premiers répondants, employés municipaux et bénévoles étaient à pied d’œuvre. Une dizaine de personnes s’affairaient notamment au centre de coordination.

Des bénévoles étaient chargées de remplir et de distribuer des sacs de sable aux deux garages municipaux, l’un dans le secteur Vendée et l’autre dans le secteur Saint-Rémi.

Communications difficiles

Durant la journée de mardi, la députée de Labelle Chantale Jeannotte et le préfet de la MRC des Laurentides Marc L’Heureux ont visité les secteurs sinistrés et ont constaté l’ampleur des dégâts.

Le maire Jean-Guy Galipeau a saisi l’occasion pour rappeler le péril que fait courir aux résidants de Vendée l’absence de tours de communication cellulaire. « C’est très difficile de rejoindre nos gens sur le terrain. Aucune réponse ne nous parvient rapidement. Les appels doivent passer par le centre de coordination pour être ensuite relayés. Ça fait sérieusement monter le niveau de stress », a pour sa part mentionné le directeur général de la municipalité Marc Saint-Pierre.

Le stress est incidemment omniprésent chez plusieurs des résidants sinistrés. Une d’entre elles, Caroline Pilon, témoignait à L’information du Nord avoir été néanmoins grandement réconfortée par le secours reçu, l’entraide et les témoignages de sympathie de concitoyens.

« À quelque chose malheur est bon. J’ai pu constater que l’esprit communautaire et l’entraide sont encore bien présents à Amherst », a pour sa part témoigné le maire Jean-Guy Galipeau.

PHOTO CI-BAS:

« J’ai fait une bêtise », a reconnu cet homme. Mal lui a pris de tenter de franchir une portion du chemin Côté inondée. Son moteur a calé et il a dû appeler au secours .

Voir plus de : Actualités

---