Le temps des sucres débute… dans la neige
L’importante couche de neige au sol a donné du fil à retordre aux acériculteurs de la région qui ont travaillé d’arrache-pied afin d’être prêts pour la saison. Même s’il a tardé à se pointer le bout du nez cette année, le temps des sucres est maintenant à nos portes!
« Nous avons dû pelleter nos lignes, car à plusieurs endroits notre tubulure était enterrée dans la neige, parfois jusqu’à un pied de creux ! », raconte Claudia Legault, propriétaire avec son mari Marcel Giroux de l’Érablière du Berger, à Lac Tremblant Nord.
Faire leurs 10 000 entailles n’a pas été une mince affaire cette année. « On a commencé à entailler en février. On se demande si ça va prendre un escabeau pour atteindre les entailles à la fin de la saison », dit-elle en riant.
L’Érablière du rang des Vents, à Mont-Tremblant, a aussi joué de la pelle pour dégager les tuyaux enterrés par endroits.
« C’était beaucoup plus difficile cette année à cause de l’épaisseur de la neige. Même avec des raquettes ont avait de la neige à la taille à certains endroits », raconte Diane Mignault, propriétaire de l’érablière de 4 700 entailles.
Même son de cloche du côté de La Cabane à Tuque de Mont-Tremblant, qui effectue la récolte de l’eau d’érable à la chaudière.
« L’an passé j’avais 300 entailles, là je suis rendu autour de 250. Juste taper chaque sentier à la raquette c’est tout un travail ! », souligne le propriétaire Simon Meloche Goulet, dont la cabane à sucre végétarienne, locale et bio en est à sa troisième saison.
Une question de météo
Si le temps des sucres a débuté fin février au cours des deux dernières années, la saison 2019 est revenue près des normales de la mi-mars, quoiqu’avec un peu de retard.
En effet les acériculteurs contactés par le journal le 21 mars n’avaient soit pas encore commencé à récolter l’eau d’érable ou venaient tout juste d’entreprendre l’opération.
« La saison dure généralement de 4 à 6 semaines, indique Mme Legault de l’Érablière du Berger. Pour que ça coule, ça prend du gel la nuit et du dégel le jour. » C’est dame Nature qui donne le rythme, les producteurs d’or blond se tenant prêts.
« Il y a beaucoup de neige, ça pourrait aider à prolonger la saison, on verra, dit Serge Meunier de l’Érablière Chasseurs d’Érables, à Amherst, qui compte 1 200 entailles. Ce qui met fin à la saison c’est la chaleur. Quand les bourgeons sortent, c’est fini. »
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