« C’est un moment tellement important à mes yeux. Pour les femmes, il s’agit de faire valoir l’importance d’être maître de leurs choix », a-t-elle indiqué lors de l’entrevue avec L’information du Nord.

La courtière hypothécaire souligne par ailleurs qu’il n’y a pas qu’une gamme de choix valables pour toutes les femmes. Elle perçoit plutôt ce volet de choix comme étendu et propre à chacune.

« Une femme peut désirer ne pas avoir d’enfant ou elle peut vouloir rester à la maison pour les élever, elle peut, si c’est un choix libre et personnel, porter le voile, elle peut vouloir être une professionnelle ou une femme d’affaires tout en élevant sa famille », explique-t-elle.

Conciliation

Détentrice d’un baccalauréat en économie, la Montréalaise d’origine a occupé plusieurs emplois différents avant de faire ses débuts comme courtière hypothécaire, une profession qui lui permet de mettre à profit les connaissances de son domaine d’étude.

Il s’agit d’un emploi exigeant, où il est risqué de se laisser emporter par l’enthousiasme et travailler de longues journées au détriment de ses enfants et de son conjoint, mentionne-t-elle.

C’est un des principaux défis qui se présente à elle comme professionnelle. « Je veux garder un équilibre entre la vie familiale et professionnelle, dit-elle. La conciliation travail-famille est quelque chose à gérer. »

Malgré son agenda chargé, elle continue à trouver le temps de s’entraîner en vue d’un premier triathlon à vie. « J’ai toujours été sportive, je ne peux me passer de l’exercice », affirme-t-elle.

Elle ne veut pas cesser d’être engagée dans sa communauté non plus.« J’étais déjà impliquée à l’école. En arrivant dans la région, j’ai cherché des lieux où je pourrais agir comme bénévole. J’ai commencé à la Maison de la famille et je continue de m’impliquer. Je veux inculquer cette valeur à mes enfants », dit-elle.

Confiance en soi

La courtière hypothécaire ne s’est que rarement sinon jamais sentie entravée en tant que femme. À ces dernières, la jeune professionnelle conseille d’avoir confiance en elles. « Ne laissez pas les autres vous rabaisser », affirme-t-elle.

« La confiance en soi, ça s’apprend. C’est un travail constant sur soi. Il faut aussi se donner des outils, comme l’éducation. Il est faux de penser que les hommes ont plus de confiance en eux que les femmes. C’est juste que les femmes l’admettent plus facilement», souligne-t-elle

Glenda Nadège Pierre en est au début de sa vie de mère de famille et de professionnelle et elle ne veut surtout pas piétiner. « J’ai des rêves et surtout un grand souhait de faire une différence dans la vie des gens…peut-être en faisant de la politique éventuellement », concède-t-elle.

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