Luc Provost: l’infatigable patenteux d’Arundel
« Si je pouvais me le permettre, je ne ferais que ça dans la vie », mentionne sans aucune hésitation Luc Provost, un mécanicien-soudeur d’Arundel reconnu comme un patenteux hors pair.
La réputation de ce passionné n’est plus à faire. Il suffit de lui laisser entrevoir une idée et le tour est joué, pour peu que la chose soit possible. « Je vois les affaires dans ma tête. Si je trouve que votre idée n’est pas réalisable, je vais vous le dire tout de suite », mentionne-t-il.
Les « patentes » qu’il a fabriquées ne se comptent plus: des chargeuses, des pelles, un harnais pour accrocher un boyau d’arrosage de pompiers, des monte-charges, une fournaise au bois de biomasse et bien d’autres. Il faudrait ce texte au complet pour toutes les énumérer.
L’idée de faire breveter ses « patentes » ne semble pas l’intéresser. « Faire breveter une invention, c’est compliqué. Il faut compter dans les 50 000$ pour effectuer toutes les démarches de brevetage. Ça prend des recherches pour s’assurer que votre produit est bel et bien une « invention ». Moi, tout ça ne m’intéresse pas. C’est juste une passion que j’ai », relate-t-il.
Une sorte d’artiste
Sa conjointe dit souvent de lui qu’il est une sorte d’artiste. En tout cas, il en le tempérament. Lorsqu’il a un projet en tête, celui-ci l’habite entièrement.
« C’est toujours une idée qui germe dans ma tête. Je l’imagine et je m’attaque à la fabrication, sans jamais dessiner de plan. Dans 99% des cas, ça marche », dit-il.
Luc Provost peut heureusement compter sur une conjointe et un fils (son partenaire dans l’atelier de mécanique et soudure) qui le comprennent.
Ce n’est pas une mince affaire de côtoyer cet esprit effervescent, qui ne dort quasiment pas tant qu’il n’a pas achevé son projet. « Dès que j’ai terminé ma journée à l’atelier, je m’attaque à mon projet jusqu’à ce qu’on m’appelle pour le souper que je vais avaler en vitesse, avant de retourner au garage, souvent jusqu’à ce que je tombe de sommeil vers 3h du matin. Là, je vais dormir trois ou quatre heures. Un peu après 7h, je suis déjà de retour à mon projet », raconte-t-il.
Encore un projet en tête
Il a récemment fabriqué une pelle-niveleuse mécanique remorquée pour la municipalité d’Harrington et il a déjà un nouveau projet d’une super-chargeuse en tête. « Je viens d’acheter un vieux motorisé, une boîte de transfert d’un vieux camion et deux différentiels de camions de l’armée. Avec ça, je suis prêt à commencer », lance-t-il.
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