Des points chauds sur la 117
Les collisions entre véhicule et chevreuil sont en hausse dans la MRC des Laurentides depuis cinq ans, avec un total de plus de 750 accidents. Les secteurs de Mont-Tremblant et quelques kilomètres au sud de Saint-Faustin-Lac-Carré font partie des zones à risque identifiées par le ministère des Transports sur la route 117.
Dans la MRC Laurentides, les collisions avec un cervidé sont en hausse constante depuis cinq ans. Selon les données de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), un sommet de 180 accidents a été atteint en 2017.
Dans la Ville de Mont-Tremblant, on observe toutefois une baisse graduelle des accidents depuis le début de la campagne de sensibilisation contre le nourrissage des cervidés. Le nombre de collisions est passé de 87 en 2014 à 51 en 2016. Il est désormais totalement interdit de nourrir les cervidés dans la municipalité, sous peine d’amendes.
Zones à risque
Les zones à risque de collisions sont nombreuses dans la région, les chevreuils étant présents à travers tout le territoire des Laurentides. Certains secteurs de la route 117, entre Sainte-Agathe-des-Monts et Mont-Laurier, sont toutefois plus problématiques indique le ministère des Transports du Québec (MTQ).
C’est le cas du secteur de Mont-Tremblant (26 accidents en 2017) et de quelques kilomètres au sud de Saint-Faustin-Lac-Carré (10 accidents en 2017) qui figurent parmi les zones à risque où le nombre de collisions est plus élevé. Dans la MRC d’Antoine-Labelle, les secteurs entre Lac-Saguay et Rivière-Rouge (67 accidents en 2017), des chemins des Carrières et des Quatre-Fourches à Lac-des-Écorces (14 accidents en 2017) sont aussi des zones à risque.
Pic de collisions l’automne
C’est à l’automne, particulièrement en novembre et décembre, que le nombre d’accidents impliquant le cervidé est le plus élevé dans les MRC des Laurentides. « La population de chevreuils est en bonne santé, mais s’il y a plus de collisions ce n’est pas nécessairement parce qu’il y a plus de chevreuils », indique André Dumont, biologiste au ministère des Forêts, de la Faune et des Parc.
L’automne est une période très active pour le cervidé. En effet, en novembre et décembre, les cerfs effectuent leur migration pour se rendre à leur « ravage » d’hiver qui peut être à une centaine de kilomètres de l’endroit où ils ont passé la belle saison explique M. Dumont. L’automne correspond de plus à la période d’accouplement du cerf de Virginie, avec un pic à la mi-novembre, amenant l’animal à se déplacer davantage. Cette saison rime aussi avec chasse, une activité qui peut déranger les animaux et provoquer leur déplacement.
Cause #1: le nourrissage
« Nos principaux sites de collisions sont près de mangeoires, déplore toutefois M. Dumont. C’est le facteur qui explique le plus le nombre de collisions par kilomètre. »
Le biologiste applaudit les municipalités qui, comme celle de Mont-Tremblant, ont décidé d’interdire le nourrissage des cerfs de Virginie sur leur territoire. « Ça sauve la vie à des chevreuils et à des gens », dit-il.
Voir plus de : Actualités
La Chevrolet Corvette 2026 s’offre un habitacle revu et modernisé
En 2026, Chevrolet apporte à la Corvette quelques changements qui touchent principalement le réaménagement de l’habitacle.
Parcourir 12 000 km par an grâce à la recharge solaire?
Mercedes-Benz travaille à mettre au point une peinture solaire qui permettrait de recharger votre véhicule électrique et de parcourir jusqu’à …
Guillaume Massé arrêté pour traite de personne et proxénétisme
Les enquêteurs de la Sûreté du Québec, dans le cadre d’une enquête effectuée par l’Escouade intégrée de lutte contre le …