Ce projet avait été vivement contesté par les parents qui craignaient essentiellement que de possibles contacts avec des élèves plus vieux nuisent à leur développement et à leur sentiment d’appartenance, sans parler des risques de décrochage. S’en est suivie toute une série de consultations dans les secteurs concernés pour en arriver à cette décision finale (et unanime) devant un auditoire plein à craquer à l’auditorium de la Polyvalente des Monts de Sainte-Agathe.

Décision

En clair, le conseil des commissaires a convenu de localiser la maternelle (4 ans) du secteur à l’école L’Arc-en-Ciel d’Huberdeau, en plus d’y maintenir les élèves de 6e année. À Mont-Tremblant, les élèves de 6e année seront maintenus au Campus primaire Mont-Tremblant. Même chose pour l’école Le Tremplin avec la possibilité d’utiliser certains locaux de la municipalité de Labelle.

À Val-David, les élèves de 6e année seront maintenus à l’école institutionnelle St-Jean Baptiste, en plus d’avoir recours, au besoin, à certains locaux de la municipalité. À l’école Lionel-Groulx/Mgr Bazinet, on veut permettre aux élèves de maternelle et de 1re année du secteur de fréquenter cette école et de déplacer les élèves de 5e et 6e année vers l’école Notre-Dame-de-la-Sagesse et de réaménager certaines classes spécialisées des écoles Lionel-Groulx/Mgr Bazinet et Notre-Dame-de-la-Sagesse dans le secteur sud afin qu’ils soient plus près de chez eux.

La CSL ouvre aussi la porte à la possibilité de rouvrir l’école primaire de Saint-Adolphe-d’Howard qui est devenue, au fil des ans, un centre récréatif. On songe enfin à créer une école alternative primaire dans la MRC des Pays-d’en-Haut.

Réactions

Plusieurs parents ont salué ce changement de cap de la Commission scolaire des Laurentides. « Nous sommes heureux de constater que nos commissaires ont compris l’importance de maintenir les enfants dans leur école de quartier », a lancé l’un des intervenants.

« Je suis heureuse du dénouement, moi qui pensais que les jeux étaient déjà faits », a ajouté une autre. « Cet exercice m’a permis de mieux comprendre l’ampleur de la tâche des commissaires. »

D’autres, cependant, ont été plus cinglants. « Ce n’est pas normal qu’on ait eu à mettre des milliers d’heures de travail là-dedans pour garder nos enfants dans leur école de quartier ». Ce parent constate, à l’opposé, que cet exercice a permis de resserrer davantage les liens entre parents.

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