Le pompier à la Ville de Mont-Tremblant (temps partiel) et à la Ville de Boisbriand (temps plein) va égaler l’exploit de son modèle Robert Verhelst le 24 juin à Mont-Tremblant, dans le cadre de l’Ironman 70.3. Il va parcourir 21,1 kilomètres à pied en endossant son habit de combat.

L’homme de 31 ans a eu la chance d’échanger avec son collègue américain à l’occasion de l’Ironman 70.3 l’an dernier. Ce dernier lui a confirmé qu’il ne participerait plus à l’événement de Mont-Tremblant avec son habillement de pompier comme il en avait pris l’habitude.

« J’ai commencé à partir de ce moment-là à envisager de faire comme lui au profit d’une cause locale de Mont-Tremblant. Mais je voulais lui en parler avant parce que c’était son initiative et je n’avais pas l’intention de lui prendre sans lui en avoir parlé. Comme je savais qu’il logeait dans la famille d’un de mes amis pendant son séjour à Mont-Tremblant (sa femme participait à l’Ironman 70.3), j’ai demandé à Jérôme d’arranger une rencontre.
« Robert (Verhelst) m’a encouragé à la seule condition que je le fasse pour une bonne cause », mentionne le Tremblantois. On sait que le résident du Wisconsin le faisait pour sa part afin d’ honorer la mémoire des pompiers décédés en combattant l’incendie du 11 septembre au World Trade Center.

Après cinq mois de démarches pour obtenir toutes les autorisations, Martin a finalement eu le feu vert d’Ironman et a pu finalement enclencher les préparatifs dernièrement. Il passe à l’action sur deux fronts : il s’entraîne pour l’épreuve et il recueille aussi des dons de commandite dans la communauté.

« Je fais du vélo stationnaire pour le moment et j’ai parcouru un premier 8 kilomètres à pied récemment. Je n’y serai pas pour battre des records, je n’ai jamais eu la prétention d’être un grand athlète. Ce qui va me pousser, c’est l’orgueil de relever le défi pour la cause bien plus que la forme physique d’athlète. Quelques heures de souffrance, ne me font pas peur », mentionne-t-il.

Martin dédie sa course aux enfants

Sans excès, le pompier de Mont-Tremblant se sent confiant en vue de son défi du 24 juin prochain. Après tout il a complété l’Ironman (tous les 226 kilomètres) il y a deux ans.

« Le moment le plus difficile est survenu dans les cinq premières minutes dans l’eau. Ça joue dur au départ, je me suis même demandé ce que je faisais là, moi qui n’y étais que pour participer. Après, ça s’est bien passé et, franchement, les cinq dernières minutes, quand vous entrer pour la dernière portion au centre de villégiature, c’est incroyable. Les acclamations de la foule vous soulèvent. Je me suis senti comme une vedette », explique-t-il.

Au-delà de son admiration pour le collègue pompier-bienfaiteur Robert Verhelst et son désir d’un dépassement physique, Martin Perrier est bien davantage motivé par la cause de l’aide aux enfants, sous plusieurs formes, que soutient la Fondation Tremblant.

« J’ai été élevé dans un quartier défavorisé du centre-ville de Gatineau, J’ai côtoyé des familles démunies et j’en ai hérité un désir d’aider les autres. Comme mon compte de banque n’est pas encore assez bien garni pour allouer des dons substantiels en argent, j’accorde du temps bénévolement ou je prends d’autres moyens d’aider », dit-il.

Martin espère récolter 5000$. Il a déjà atteint la somme de 1500$ et maintenant qu’il est officiellement inscrit, il compte prendre des bouchées doubles pour faire grimper les dons.

Les premiers montants d’argent ont été récoltés à la suite d’une collecte de ses collègues pompiers le 10 mars (don partagé avec ses coéquipiers pompiers du Défi Gratte-Ciel) à l’Épicerie IGA local et d’un don personnel de son père. Il s’est en outre inscrit à la plateforme de sociodons Gofundme et il organise avec des collègues un souper-spaghetti, le 7 avril, à la caserne du chemin du Village. Tous les dons personnels sont bienvenus également.

 

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