La CDE de la MRC des Laurentides envoie des signaux aux travailleurs immigrants
La Municipalité régionale des Laurentides presse l’accélérateur à fond pour attirer une main-d’œuvre immigrante. Confrontée au mal de l’heure de la pénurie de main-d’œuvre, la MRC organise une journée de mise en contact avec des organismes voués à l’intégration sur le marché du travail en région des nouveaux arrivants. De plus, les discussions sont engagées entre la MRC et les entreprises locales pour arrimer tous les efforts d’embauche.
Le volet de l’attraction de la main-d’œuvre immigrante dans la région a été confié au Service d’aide à l’établissement de la Corporation de développement économique et à Josée Dufresne, agente d’accueil, d’intégration et de rétention.
L’événement « Miser sur une main-d’œuvre immigrante » se déroulera le 21 mars au club de golf Royal Laurentien de Saint-Faustin-Lac-Carré, a indiqué Mme Dufresne.
« Pour nos employeurs locaux, c’est une occasion de rencontrer des conseillers en régionalisation de Montréal. Ces derniers vont leur indiquer les bonnes pratiques de recrutement de la main-d’œuvre immigrante », a-t-elle précisé.
Les conseillers de régionalisation sont embauchés par des organismes dont la mission est d’aider les immigrants arrivés au Québec depuis moins de cinq ans à se trouver un emploi en région.
Mme Dufresne convient que le défi d’attirer des immigrants en région est important, d’autant plus, dit-elle, que la crise de la main-d’œuvre est étendue à tout le Québec et que les diverses régions sont en compétition sur ce terrain.
«Notre région est maintenant prête à accueillir une main-d’œuvre immigrante », mentionne Mme Dufresne.
La pénurie d’employés, dans de nombreux secteurs, s’est aggravée en l’espace de quelques années et les employeurs constatent que l’immigration peut combler une partie de ce besoin.
Attiré des travailleurs immigrés
Dernièrement, la Corporation de développement économique a rencontré de nombreux employeurs locaux sur la question de la pénurie de main-d’œuvre et du recours au bassin des immigrants, explique Mme Dufresne. Parallèlement, les organismes de placement de la main-d’œuvre immigrante de Montréal ont été approchés. « Ces organismes attendaient juste qu’on lève la main », mentionne-t-elle.
Mme Dufresne reconnaît néanmoins que l’intégration ne s’effectuera pas par un simple coup de baguette magique. « Il va falloir faire de la sensibilisation dans la communauté », pense-t-elle.
Aussi, le Service d’aide à l’établissement constate que d’offrir un emploi à un nouveau résident immigrant ne signifiera pas que la partie est gagnée. « Il faut les convaincre que tous les services sont offerts dans la communauté et de la qualité du milieu de vie », dit-elle.
La question du logement
En parenthèse à l’embauche dans la région, il y a la question du logement, mentionne Mme Dufresne. Une arrivée massive de nouveaux résidents pour occuper un emploi sous-entend qu’il faut leur trouver ainsi qu’à leur famille un logement convenable.
D’autres régions ont noté que les efforts d’embauche d’une main-d’œuvre immigrante avaient été anéantis par l’accueil qui lui était réservé au moment de magasiner un logement.
« Une MRC a créé une banque de données « des propriétaires remarquables ». C’était des propriétaires à qui on demandait s’ils étaient prêts à accueillir des locataires immigrants et qui ont répondu oui », mentionne Mme Dufresne.
Le manque de main-d’œuvre est généralisé
La pénurie de main-d’œuvre associée à la retraite massive de baby-boomers n’est plus un spectre évoqué par les professeurs de sociologie. Elle est bien arrivée et les employeurs locaux de la région de Mont-Tremblant sont frappés de plein fouet, constate par ailleurs la directrice générale de la Chambre de commerce du Grand Mont-Tremblant, Isabelle Plouffe.
« Les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie sont durement touchés, mais ce ne sont pas les seuls. C’est assez généralisé », dit-elle.
Mme Plouffe souligne que des gestes sont posés à la Chambre de commerce et dans d’autres organismes pour aider à pallier cette situation.
« À la Chambre de commerce, nous offrons un programme de formation en gestion de main-d’œuvre qui porte en partie sur les nouveaux défis des ressources humaines dans le contexte actuel », mentionne-t-elle.
Mme Plouffe note également l’événement « Miser sur une main-d’œuvre immigrante » de la Corporation de développement économique et les programmes d’acquisition de compétences en entreprises (PACE), en collaboration avec la Commission scolaire des Laurentides et d’autres partenaires, qui a été mis en place l’automne dernier et dont on ajoute maintenant un deuxième volet.
La directrice générale soutient que la Chambre de commerce alerte ses membres depuis quelques années de la réalité à venir (maintenant survenue) d’une main-d’œuvre plus rare et difficile à retenir. « On leur faisait valoir la rétention des travailleurs âgés. Il y avait une certaine réticence. Les employeurs évoquaient qu’il y aurait beaucoup de vacances à payer. Maintenant, de nombreux employeurs locaux embauchent volontiers des travailleurs âgés. On constate que ces travailleurs sont flexibles, prêts à travailler des soirs et des fins de semaine », indique-t-elle.
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