« L’enthousiasme de mes clients à la perspective d’une réouverture prochaine m’encourage et me donne de l’énergie », indique la propriétaire de la chocolaterie Palette de Bine de Mont-Tremblant Christine Blais, dont le magasin a été détruit dans l’incendie d’un édifice commercial du chemin du Village le 3 octobre dernier.

@R:La chocolatière s’occupe à temps plein à remettre en service son commerce depuis les premiers moments après le sinistre. Elle pense bien reprendre graduellement la production à partir de la fin du mois de janvier. La date du 1^er avril, Jour de Pâques cette année, est encerclée au calendrier. Mme Blais compte que le commerce fonctionnera à plein régime à partir de l’approche de cette fête.

Le commerce sera situé au 2047 du chemin du Village, juste en face de l’ancien emplacement détruit par le feu. Ça deviendra le site permanent de la chocolaterie.

« Je n’ai pas beaucoup de répit depuis l’incendie. Je repars mon commerce en trois mois alors que j’y avais mis trois ans la première fois avant mon lancement», mentionne-t-elle.

Le processus de production à partir de la fève de cacao qu’utilise la chocolatière est un travail minutieux d’artisan. Tout ça ne se redémarre pas sur un claquement des doigts, explique Mme Blais.

Cette dernière utilise également un équipement spécialisé. Il a fallu le commander et le faire venir de Chicago, de la Caroline et de l’Oregon. « La livraison met entre 10 et 12 semaines », mentionne la chocolatière.

Une production partielle pourra néanmoins reprendre dès la fin du mois de janvier, pense-t-elle.

 « Dans l’ancienne boutique, j’étais encore en mode construction après trois ans. Ça continue maintenant dans le nouvel emplacement », mentionne-t-elle.

 Du reste, les travaux de transformation et de rénovation du nouveau magasin sont maintenant sur le point de se terminer alors que les peintres donnent leurs derniers coups de pinceau. La bannière devrait faire son apparition sur la façade du magasin incessamment.

Les réclamations d’assurance cheminent elles aussi, indique la femme d’affaires, mais le dossier n’est pas encore clos.

Mme Blais reste tout de même résolument optimiste pour l’avenir. Elle discute avec le service de développement économique de la MRC des Laurentides sur un projet de mise en valeur et de branding international pour ses produits.

« J’ai déjà une bonne clientèle internationale qui apprécie mes produits en plus de ma clientèle locale ou régionale », dit-elle.

La chocolatière a bien hâte de reprendre le collier pour elle-même, pour ses clients et, aussi, pour ses deux employés qui sont au chômage depuis le sinistre du mois d’octobre.

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