À l’échéance de la convention collective en 2016, le conseil municipal a donné un mandat clair à sa direction générale, avec des balises budgétaires précises, afin qu’elle négocie avec son Syndicat des travailleurs et des travailleuses de la Ville de Mont-Tremblant, affirme le maire de Mont-Tremblant Luc Brisebois

 

Depuis, le conseil est mis au courant de l’état de la situation et appuie les décisions prises par la direction générale, explique-t-on par ailleurs dans un communiqué. « Le Conseil désire, en tant que bon gestionnaire, avoir du personnel heureux avec de bonnes conditions, mais pas à n’importe quel prix », souligne le maire Luc Brisebois.

À ce jour, sept rencontres entre les deux parties ont eu lieu, cependant, toujours dans son intention d’en arriver à une entente négociée rapidement et, devant l’impasse des négociations, la Ville a demandé le 14 novembre la nomination d’un médiateur au dossier, une étape prévue par la loi.

Une tierce partie entrera en jeu à titre de facilitateur afin de suggérer des solutions pour arriver à une entente le plus tôt possible.

Le maire Luc Brisebois précise qu’« une étape obligée dans le cadre des négociations actuelles est d’aborder la question de la structure salariale pour une question d’équité entre le personnel syndiqué CSN. Ce n’est pas un caprice de la part de la Ville car la structure salariale actuelle ne répond pas aux paramètres de la Loi sur l’équité salariale du Québec. La négociation d’une convention collective est le moment opportun pour y apporter des modifications nécessaires. Il n’y aura pas d’autres commentaires, car les discussions doivent se passer autour de la table de négociation ».

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