Partage des chemins forestiers: un danger en saison de chasse
La rencontre avec un camion chargé de bois sur un chemin forestier, en période de chasse, peut faire monter sérieusement le niveau de stress, ou avoir des conséquences encore plus graves.
La rencontre avec un camion chargé de bois sur un chemin forestier, en période de chasse, peut faire monter sérieusement le niveau de stress, ou avoir des conséquences encore plus graves.
L’Organisme Table Forêt Laurentides lance un appel à la courtoisie et à la bonne communication pendant la période de chasse, dans le cadre du Programme d’aménagement durable des forêts de la MRC d’Antoine-Labelle.
«Il est important de posséder une radio à ondes courtes pour bien communiquer son emplacement», indique la coordonnatrice de l’organisme qui a fait suivre un communiqué de presse sur le sujet, Mylène Gagnon.
Les chemins communément appelés forestiers sont désignés officiellement comme chemins multiusages ou multiressources.
La coordonnatrice souligne que bien qu’étroits, les chemins sont assez larges pour laisser passer deux véhicules en même temps. Néanmoins, il faut procéder prudemment, surtout à l’approche des ponts qui, eux, n’ont la largeur que d’un seul véhicule.
«Les accidents sont rares, mais il peut y en avoir», explique Mme Gagnon. La surprise de rencontrer un véhicule lorsqu’on ne s’y attend pas peut à elle seule provoquer un accident.
«Il faut comprendre que l’équipement forestier est massif», mentionne-t-elle avant de préciser qu’il y a une limite de vitesse de 70 kilomètres/heure imposée sur les chemins multiusages même si celle-ci n’est pas souvent affichée.
Plus de rencontres en période de chasse
L’organisme choisit cette période-ci pour lancer son appel à la prudence vu la présence considérable de chasseurs. Néanmoins, les chemins sont également empruntés par des pêcheurs, des campeurs, des villégiateurs ou des cueilleurs en d’autres temps de l’année.
La meilleure façon d’assurer une cohabitation harmonieuse sur les chemins multiusages est d’avoir recours à une radio à ondes courtes de type CB. À l’aide de celle-ci, on peut indiquer ça position environ aux deux kilomètres, souligne-t-on.
«Pick-up au kilomètre 2 en montant…pick-up au kilomètre deux en descendant», est le meilleur moyen d’indiquer sa position en se fiant aux bornes sur ces chemins, explique-t-on. Les niveleuses envoient pour leur part un message de ce type automatiquement.
Du reste, avertit Table Forêt Laurentides, la communication radio ne peut garantir à elle seule l’entière sécurité. «La prudence reste toujours de mise», conclut-on.
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