Mont-Tremblant demeure inquiète de la santé du lac Maskinongé
Il est toujours dans les plans de la Ville de Mont-Tremblant de s'attaquer au problème de santé du lac Maskinongé.
Il est toujours dans les plans de la Ville de Mont-Tremblant de s’attaquer au problème de santé du lac Maskinongé.
Au moins, une résidente était heureuse de l’entendre dire, lors de la dernière séance du conseil municipal. Louise Lefebvre a affirmé avoir été troublée du piètre état du lac, lors d’une récente randonnée en embarcation.
Des conseillers municipaux ont réagi en admettant la mauvaise santé du lac. «C’est pas d’hier. Le lac Maskinongé est le lac le plus endommagé de Mont-Tremblant», a affirmé le conseiller Vincent Perreault.
Selon Mme Lefebvre, on retrouve beaucoup d’algues sur le lac. Cependant, la conseillère municipale Thérèse Barrette, responsable du comité des lacs et impliquée dans de nombreux dossiers liés à l’environnement à Mont-Tremblant, a voulu se faire rassurante. «Ce ne sont pas toutes les algues qui sont nocives pour la santé», a-t-elle mentionné.
Elle s’est dite persuadée que le lac ne comportait pas d’algues bleu-vert, une plante extrêmement dommageable qui peut rendre les personnes qui se baigneraient dans les eaux qu’elle a contaminées malades.
Selon Mme Barrette, le ministère de l’Environnement supervise la situation et aurait interdit la baignade si c’était le cas.
L’élue a rappelé que le conseil municipal avait adopté une résolution pour une étude sur la santé du lac Maskinongé.
Une étude retardée
Dans le cadre d’une résolution adoptée en 2016, le conseil avait même débloqué une somme de 25 000$ pour l’étude en question, constate-t-on après vérification.
Mme Barrette a indiqué que toute étude était toutefois reportée indéfiniment pour le moment à la suite d’événements imprévus (décès du directeur) qui affectent le Service de l’environnement et du développement durable de la Ville de Mont-Tremblant.
«Le lac Maskinongé est malade. On est aux aguets», a fini par reconnaître Mme Barrette.
Cette dernière ne s’est pas aventurée à décrire de quoi «souffrait» le lac exactement. Selon elle, néanmoins, il ne s’agit pas en ce moment d’algues bleu-vert ni du myriophylle à épi. Cette dernière plante se retrouve par ailleurs à certains endroits du lac Mercier, a-t-elle mentionné. Les lieux infestés ont été isolés au moyen de bouées.
Le myriophylle à épi met en péril la santé du lac touché lorsqu’on le retrouve en très grande quantité, mais la plante ne pose pas de danger pour l’être humain, mentionnent diverses études.
La conseillère a laissé entendre que la Ville projetait de lancer dans un avenir rapproché une campagne d’information publique pour inciter à la lutte contre cette plante envahissante et nuisible à la santé des lacs.
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