Amherst veut remettre le chemin de Vendée à Québec
Le chemin de Vendée est devenu une patate chaude, dont ni la municipalité d'Amherst ni le Ministère des Transports ne veulent.
Le chemin de Vendée est devenu une patate chaude, dont ni la municipalité d’Amherst ni le Ministère des Transports ne veulent.
Le conseil municipal d’Amherst demande que le chemin qui relie la route 323 au village de Vendée et au-delà aux résidences de villégiatures des lacs et à la réserve Papineau-Labelle soit retourné sous la juridiction du Ministère des Transports en tant que route provinciale, à moins qu’on la désigne chemin à double vocation.
Le conseil municipal n’est plus d’humeur à tergiverser. Le maire Bernard Lapointe affirme que la municipalité est prête à interdire la route aux camionneurs si aucun déblocage ne survient dans le dossier.
«Si c’est une route municipale, on a le droit de le faire», mentionne le maire.
Selon le maire d’Amherst, Bernard Lapointe, le fort volume de véhicule de transport forestier en fait une route qui devrait relever du Ministère des Transports (de la Mobilité durable et de l’Électrification).
Ces véhicules transportent le bois coupé dans le réserver Papineau-Labelle vers les scieries à Namur, Lachute et Saint-Faustin-Lac-Carré.
Le maire souligne que le chemin de Vendée est indéniablement la meilleure route pour les transporteurs forestiers.
Route abîmée
Le problème est que les nombreux transports dégradent la route, selon le maire, est la municipalité estime que de telles dépenses ne devraient pas lui être imputées.
Le conseil municipal d’Amherst réclame une reconnaissance de route à double vocation pour le chemin de Vendée, une désignation pour les voies d’accès aux ressources forestières.
Ainsi, la municipalité pourrait recevoir de l’aide financière pour l’entretien adéquat de la route.
Le maire presse le Ministère des Transports a initié des discussions rapidement. Le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs devrait lui aussi faire partie des pourparlers, croit le maire Lapointe.
Le chemin de Vendée a déjà été marqué comme route provinciale, mais le Ministère l’a larguée à la municipalité en 2007.
L’année après la remise, la municipalité a souhaité interdire la circulation des camions, se rappelle le maire. Toutefois, après des discussions, la municipalité avait décidé de tolérer les transports lourds.
Le maire Lapointe souligne qu’il existe des précédents d’anciennes routes provinciales, remises à une municipalité puis, enfin, retournées à la province. «Je peux vous citer la route 315 à Montpellier, dans notre région», mentionne-t-il.
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