Mont-Tremblant visée pour servir de laboratoire
Une jeune entreprise québécoise qui a fait breveter une technologie de fabrication à faible coût d'hydrogène s'associe à la Ville de Mont-Tremblant dans un projet de création d'une chaire de recherche en technologies vertes.
Une jeune entreprise québécoise qui a fait breveter une technologie de fabrication à faible coût d’hydrogène s’associe à la Ville de Mont-Tremblant dans un projet de création d’une chaire de recherche en technologies vertes.
Fondée en juin 2016, l’entreprise Technologies Henergy a commencé des démarches auprès du cégep de Saint-Jérôme, de même que l’Université du Québec en Outaouais (section Saint-Jérôme) pour favoriser la création de la chaire de recherche.
L’entreprise fondée par les hommes d’affaires de la région de Montréal André Teasdale et Gilles Labelle ainsi que le détenteur d’un doctorat en sciences appliquées et inventeur Jean-Claude Tessier veut faire entrer Mont-Tremblant dans l’équation.
Technologies Henergy a obtenu l’appui de la Ville dans ses démarches et c’est Mont-Tremblant qui tiendrait lieu, en quelque sorte, de laboratoire pour les expériences de la chaire de recherche.
Vingt ans de recherches
L’entreprise basée à Boucherville a fait breveter des inventions de Jean-Claude Tessier, le fruit de 20 ans de recherche de sa part. Celles-ci permettent de produire de l’hydrogène à une fraction des coûts de la méthode de l’électrolyse, affirme Technologies Henergy. Cette nouvelle technologie permet par conséquent de réduire considérablement les coûts énergétiques des résidences et des véhicules automobiles, ajoutent les promoteurs.
Technologies Henergy veut une poursuite des recherches. Pour ce faire, l’entreprise souhaite s’associer à des institutions universitaires dans le cadre de la création d’une «chaire de recherche en technologies vertes».
La Ville de Mont-Tremblant deviendrait un laboratoire pour les travaux puisque des véhicules et des bâtiments seraient alimentés par les nouvelles technologies vertes, peut-on lire dans une résolution adoptée par le conseil municipal.
Une maison et un véhicule utilisant l’hydrogène seraient mis en service et l’on créerait un écoquartier à l’énergie verte.
Enfin, la Chaire de recherche des technologies vertes impliquerait la mise en place d’une usine de fabrication des technologies vertes, souligne-t-on dans la résolution.
En contrepartie, la Ville de Mont-Tremblant fournirait un soutien logistique en plus, en premier lieu, d’accorder son appui à l’entreprise Technologies Henergy Inc. dans ses démarches pour une chaire de recherche universitaire.
Projet prometteur
Même si le projet venait que tout récemment de lui être présenté, le maire de Mont-Tremblant, Luc Brisebois, se montrait par ailleurs emballé.
«C’est un projet très prometteur pour notre région qui pourrait se traduire éventuellement par la création de nombreux emplois», a-t-il laissé entendre en présentant les grandes lignes en assemblée du conseil municipal.
La création de Technologies Henergy
Le président fondateur de la compagnie Technologies Henergy, André Teasdale, a d’abord étudié en sciences pures au cégep avant de bifurquer vers les affaires. Il s’agit forcément d’un esprit rationnel qui doit néanmoins commencer à croire au pouvoir du destin.
C’est en effet le hasard d’une rencontre par l’entremise d’un ami qui a placé Jean-Claude Tessier, le détenteur d’un doctorat en sciences appliquées et inventeur, sur le chemin d’André Teasdale, qui était alors déjà un homme d’affaires prospère à la tête d’une compagnie de fabrication de plastique.
Pour sa part, Jean-Claude Tessier avait pris 20 ans pour mettre au point une technologie de production d’hydrogène à faible coût pour faire fonctionner un équipement capable de réduire substantiellement les coûts énergétiques des résidences et des automobiles.
André Teasdale a été convaincu et il s’est associé à Jean-Claude Tessier et à un troisième partenaire, Gilles Labelle, pour faire breveter mondialement la nouvelle technologie et fonder la nouvelle compagnie Technologies Henergy.
C’est en quelque sorte un autre hasard qui a amené l’entreprise à opter pour Mont-Tremblant comme banc d’essai de la technologie brevetée ou toute autre nouvelle technologie verte qui serait mise au point par le biais d’une éventuelle chaire de recherche.
«Je suis un résidant de villégiature de Mont-Tremblant depuis plus de 30 ans. C’est une région que j’adore. Ça allait de soi que je propose que le projet se fasse à Mont-Tremblant», a indiqué André Teasdale.
Selon lui, il y a un clair intérêt pour toutes les questions liées à l’environnement dans la communauté, ce qui a également joué dans le choix de Mont-Tremblant.
Une décision dès septembre
Par ailleurs, dès le mois de septembre, les promoteurs seront fixés quant au sort de la chaire de recherche du cégep de Saint-Jérôme et de l’Université du Québec en Outaouais. La ministre de L’Économie, de la Science et de l’Innovation, Dominique Anglade, va à ce moment-là rendre une décision après l’étude du dossier.
Si la nouvelle technologie d’Henergy s’implante, il s’ensuivra une transformation gigantesque en matière énergétique, affirme l’homme d’affaires.
Mont-Tremblant profiterait largement du coup d’éclat puisqu’une bonne partie de la recherche et de la fabrication d’équipement s’effectueraient là, dit-il.
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