«Mont-Tremblant a une responsabilité» -Lucie Plourde
Aux yeux de Lucie Plourde, les inondations à Mont-Tremblant auraient pu être beaucoup moins problématiques, si la Ville avait mieux géré un barrage.
Aux yeux de Lucie Plourde, les inondations à Mont-Tremblant auraient pu être beaucoup moins problématiques, si la Ville avait mieux géré un barrage.
Cette résidente de la rue Émond s’est réveillée le 15 avril avec sa maison encerclée par l’eau. La rivière du Diable avait quitté son lit. Bien que la résidence de Mme Plourde soit construite en zone inondable, sa propriétaire a été surprise cette année par le niveau de l’eau, bien plus haut que de coutume. «Je n’avais pas vu ça depuis 2002, lorsque l’eau était entrée dans nos maisons et avait causé pour 285 000$ de dommages», soutient-elle.
Les trois semaines suivantes, elle a vécu «sur une île», selon sa propre expression. Enfin, récemment, le niveau d’eau a baissé suffisamment pour dégager un côté de sa maison. Or, Lucie Plourde ne décolère pas. À ses yeux, l’inondation dont elle a été victime est imputable en bonne partie à la mauvaise gestion du barrage de la décharge du lac Tremblant.
«Quand j’ai vu la vidéo tournée sur place par Radio-Canada, je n’en revenais pas, a-t-elle déclaré. Pourquoi attendre la crue des eaux pour ouvrir le barrage? Si on l’avait ouvert à l’automne, quand le niveau de la rivière est au plus bas, le barrage aurait pu retenir le surplus de la fonte des neiges ce printemps, et le laisser écouler peu à peu», avance-t-elle.
La Ville, propriétaire
Désireuse de savoir qui était responsable de ce qu’elle considère comme une bévue, Mme Plourde a communiqué avec la Ville de Mont-Tremblant, ainsi qu’avec le député provincial Sylvain Pagé et la ministre responsable des Laurentides, Christine St-Pierre. Au terme de son enquête, elle apprend que le barrage appartient à la Ville, mais que celle-ci doit respecter les contraintes du ministère de l’Environnement.
La citoyenne déplore maintenant que la Ville n’ait pas été en communication constante avec ledit ministère. «La gestion du barrage aurait dû être faite en fonction de minimiser les effets dévastateurs de la crue des eaux, maintient-elle. Personne n’est assez naïf de croire que les barrages sont la cause des inondations, mais les ouvrir et les fermer en temps opportun ne peut que ralentir la hausse du niveau de l’eau, et donner un répit aux riverains touchés par les inondations.»
C’est cette opinion que Lucie Plourde est allée défendre le 8 mai à la séance du conseil municipal de Mont-Tremblant. Elle y a été écoutée respectueusement et le maire lui a donné des explications (voir l’autre texte).
Pour voir la vidéo tournée par Radio-Canada: https://www.youtube.com/watch?v=dufzHaDYGdU&feature=youtu.be
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