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Curé-Mercure: les options soulèvent à nouveau le débat

Publié le 15 février 2017 par In Médias

L’histoire se répète à l’École secondaire Curé-Mercure: une minorité d’enseignants ne veut pas voir l’horaire à options être reconduit et bloque son renouvellement.

L’histoire se répète à l’École secondaire Curé-Mercure: une minorité d’enseignants ne veut pas voir l’horaire à options être reconduit et bloque son renouvellement.

On se souvient qu’en 2015, face à la baisse marquée de l’achalandage de l’école, il avait été décidé de remplacer l’horaire rotatif à neuf jours par un horaire sur dix jours, offrant aux jeunes de nouvelles options. Le 16 février 2015, les enseignants avaient voté à 69% en faveur de cette nouvelle grille horaire, alors que la convention collective stipule qu’il faut obtenir 80% pour tout changement de ce genre. Une mobilisation des parents avait finalement poussé la direction et les enseignants à trouver des ajustements, et le nouvel horaire est entré en fonction à l’automne 2015.

Or, voilà que tout récemment, le renouvellement de cet horaire a été soumis au vote des enseignants. 66% d’entre eux ont voté en sa faveur, ce qui place à nouveau l’école dans une délicate situation. Le président du conseil d’établissement, Bruno St-Hilaire, enrage. « On sait que l’horaire à options n’est pas parfait. Des améliorations ont été faites en deux ans et dans certains cas, comme l’option Sports de glisse, on en a besoin encore. Mais c’est déplorable de revenir en arrière. Il y a un tiers des profs qui regardent juste leur nombril et à cause d’eux, le bien des élèves passe après leurs intérêts personnels! », a-t-il confié à L’Information du Nord.

Mobilisation, prise 2

M. St-Hilaire rappelle que les options ont été instaurées pour endiguer le départ des jeunes de la région vers les polyvalentes de Sainte-Agathe et Sainte-Adèle. Selon lui, ce but a été atteint. « Pour la première fois en 10 ans, la population augmente à Curé-Mercure. Il y a même des dérogations de jeunes qui ne sont pas sur le territoire mais qui veulent y venir, pour le football, le ski ou le hockey, par exemple. Si on exclut le cas de la Concentration musique, c’est du jamais vu à Mont-Tremblant! », affirme-t-il.

Il n’y a pas une entreprise au monde où l’employé passe avant le client: ça devrait être pareil en éducation

Bruno St-Hilaire

Refusant de voir tout le travail fait depuis 2015 être jeté, Bruno St-Hilaire veut maintenant mobiliser les parents pour, une fois de plus, pousser les conseillers à refuser d’entériner la décision des enseignants. La prochaine séance du conseil d’établissement se tiendra ce lundi, 20 février, à 19h à la salle A-207.

Mentionnons qu’en 2015, les enseignants avaient justifié leur refus du nouvel horaire par le fait qu’il allait augmenter leur charge de travail et que la qualité de l’enseignement serait affectée, puisqu’on amputerait dans la matière pour ajouter des périodes pour les options.

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