Bacs bruns:« C’est plus payant d’aller de l’avant »
Les 20 municipalités de la MRC des Laurentides iront de l’avant avec la collecte des matières organiques sur l’ensemble du territoire.
On en sait plus désormais sur les nouvelles règles sur les redevances, mises en place par Québec. Il y a maintenant trois catégories de municipalités.
La première touche les municipalités de moins de 500 habitants avec peu ou pas de périmètre urbain: elles ne sont plus tenues de rendre obligatoire la collecte des déchets organiques.
Les municipalités qui n’ont pas de périmètre urbain important et qui ont moins de 5000 habitants pourraient quant à elles desservir leurs noyaux villageois seulement.
Enfin, toute municipalité de 5000 habitants et plus doit collecter, à chaque porte, les déchets organiques.
Selon Nancy Pelletier, directrice générale de la MRC des Laurentides, « ces nouvelles règles s’adressent surtout aux communautés agricoles, car les fermiers font souvent leur propre compost pour engraisser leur terre. Comme ici, dans la MRC des Laurentides, c’est plutôt un environnement de villégiature, les maires ont décidé d’un commun accord d’aller de l’avant. Certains ajustements pourraient par contre voir le jour. »
Options possibles
Un ajustement comme celui qu’envisage La Conception, par exemple. Devant l’importance des villégiateurs sur son territoire et du fait que ceux-ci devront mettre leur bac brun, rempli seulement durant la fin de semaine, au bord du chemin pour plusieurs jours, la Municipalité songe à offrir des regroupements.
« On pourrait installer, sur les chemins menant aux lacs, des bacs de 1100 litres, explique le maire Maurice Plouffe. Les villégiateurs pourraient y laisser leurs déchets organiques le dimanche avant de rentrer en ville, et la collecte pourrait s’effectuer, disons une fois par mois, ou même aux deux mois l’hiver. C’est une option à considérer. »
Un autre ajustement possible peut également être de commander à la fois des bacs bruns sans serrure et d’autres avec serrures, qui sont plus dispendieux. Selon Gilbert Brassard, maire de Labelle, seuls les secteurs ciblés comme à risque pour les animaux sauvages pourraient recevoir ceux avec serrure.
« Selon les chiffres que j’ai vus, c’est rentable de desservir les villégiateurs, même s’il faut plus de transport, soutient-il. Moi, je pense qu’il vaut mieux s’y mettre dès maintenant et desservir tout le monde. »
Chose certaine, la cible de 2020 n’a pas changé à la MRC des Laurentides. « Nous devons respecter le plan que nous avons soumis à Québec. De toute façon, si on ne passe pas au bac brun, notre tonnage d’ordures à l’enfouissement restera élevé, et la province nous pénalisera au niveau des redevances qu’elle nous verse. C’est plus payant d’aller de l’avant », conclut Nancy Pelletier.
Pour savoir comment le déploiement se fera, consultez l’article suivant.
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