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Saint-Faustin-Lac-Carré: des citoyens dénoncent la nouvelle carrière

Publié le 10 février 2017 par In Médias

La décision du ministère de l’Environnement, le 2 février, d’autoriser l’exploitation d’une nouvelle carrière à Saint-Faustin-Lac-Carré a renversé l’Union des citoyens, qui s’y oppose.

Anne Létourneau, porte-parole de l’UDC, s’est dise « sous le choc » d’apprendre cette nouvelle. « Je croyais qu’on avait un bon dossier pour s’opposer à une nouvelle carrière. C’est déplorable, car le permis a été accordé à l’exploitant [Excavation RB Gauthier] en vertu de la Loi sur les carrières et sablières qui date de 1981. Ça fait des années qu’on se bat pour que ce règlement désuet soit modifié. »

Le certificat d’autorisation permet le dynamitage et l’utilisation d’un procédé de concassage et de tamisage. La proximité de la carrière avec des habitations et le parc linéaire Le P’tit train du nord est dénoncée par l’UDC. « C’est vraiment inquiétant, car on ne sait pas l’impact qu’aura cette exploitation-là. On s’attend à ce que la montagne qui nous sépare de la 117 disparaisse: quel sera l’impact sur la nuisance de bruit? », s’interroge Mme Létourneau.

Des mesures insatisfaisantes

Rappelons qu’une étude prévisionnelle sur le bruit a été effectuée par un expert. À la lumière de cette étude, Excavation RB Gauthier s’est engagé à mettre en œuvre plusieurs mesures de mitigation. Deux remblais antibruit seront notamment construits avant le début de l’exploitation. Mme Létourneau met cependant en doute leur efficacité.

« Ces remblais visent à conserver le niveau de bruit actuel, qui est déjà trop élevé selon les résidents des rues Airville et du chemin du Lac Paquette. De plus, l’expert en bruit a été embauché par l’exploitant pour faire son étude, on doute donc un peu de sa crédibilité », déclare-t-elle.

Rappelons que l’UDC s’était opposé dès 2012 à ce projet de carrière à Saint-Faustin-Lac-Carré. Le mouvement citoyen exige que les normes environnementales qui ont cours actuellement soient revues et resserrées.

La carrière sera localisée à flanc de montagne à quelque 600 mètres de la route 117. C’est par cette route, qui évite les secteurs résidentiels, que se fera le transport par camion. Le volume de roc disponible pour l’extraction est de près de 400 000 mètres cube.

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