Les travailleurs du Fairmont prêts à faire la grève
Une véritable épée de Damoclès pend maintenant au-dessus du Fairmont Tremblant. Le 15 janvier, les travailleurs syndiqués de l’hôtel ont voté à 96,4% en faveur de la grève.
C’est l’immense majorité des 115 travailleurs qui s’est ainsi donné un moyen de pression supplémentaire dans les négociations avec leur employeur. Ces dernières ont débuté le 20 septembre 2016, trois mois avant l’échéance de la convention collective. Le principal point en litige touche l’assurance collective.
Les travailleurs du Fairmont sont représentés par la section locale 698 du syndicat Unifor. Le président de cette section, Michel Clavette, dénonce un certain retour des clauses orphelin dans les négociations en cours. « Présentement, l’employeur paie 90% du coût des assurances et l’employé, 10%. Or, dans la nouvelle convention, Fairmont voudrait que tous les nouveaux employés paient 50%, alors que les anciens continueraient de payer 10%. Nous nous opposons à cette disparité de traitement. Nous, on désire que tout le monde soit pareil. On ne peut pas accepter ça », a-t-il confié à L’Information du Nord.
@ST:Divergence
@R:Les négociations achopperaient également au plan des clauses salariales, de la charge de travail, du régime de retraite et des vacances. Le syndicat considère avoir réduit ses demandes lors des négociations de la dernière convention collective, qui ont eu lieu dans un contexte économique plus difficile. « On s’attend maintenant à un retour d’ascenseur, déclare M. Clavette. Si on se compare avec les autres Fairmont au Canada, il y a un rattrapage à faire à Mont-Tremblant. »
Le directeur général du Fairmont Tremblant, Matthew Blackmore, considère quant à lui que les conditions de travail offertes dans son hôtel sont excellentes. « Nos employés ont un bon environnement de travail, et le syndicat est un bon partenaire », a-t-il soutenu.
Il ajoute également que le mandat accordé au syndicat lui permet de déclencher une grève « au moment opportun », mais que les travailleurs ne sont pas en débrayage présentement. « Tout fonctionne comme d’habitude actuellement », précise-t-il.
La prochaine rencontre de négociations entre Unifor et le Fairmont Tremblant est prévue pour le 25 janvier.
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