Maison en pain d’épice grandeur nature: anecdotes autour du projet
Si vous voulez expérimenter en vrai le conte d’Hansel et Gretel, c’est au Fairmont Tremblant que ça se passe.
Bon, d’accord, il n’y a pas de sorcière dans le hall d’entrée de cet hôtel, mais reste que pour admirer tout le travail nécessaire à bâtir cette maison en pain d’épice grandeur nature, ça vaut le détour. Cela dit, certains incidents ont pu mettre en péril l’intégrité de la structure.
Parlez-en à Natalie Johnson, l’adjointe administrative exécutive qui a coordonné le projet. Il a fallu qu’elle veille d’abord, dans les premiers jours, à ce que tout reste bien collé sur la charpente en bois monté pour accueillir pain d’épice et bonbons. « Une chance, le crémage devient très dur en séchant, ce qui fait que tout reste en place maintenant », raconte-t-elle.
Servez-vous!
N’empêche, certains clients, enfants comme adultes, sont invités à se servir à même la maison. Résultat: chaque jour, une quinzaine de bonbons doivent être collés à nouveau pour remplacer ceux disparus. Quelqu’un a également osé prendre une croquée de pain d’épice, mais jusqu’à présent, les clients se sont montrés plutôt respectueux envers le travail des employés.
Mais le principal danger pour cette attraction gourmande, c’est Umi, le chien du Fairmont. Ce labrador noir, ambassadeur canin de l’hôtel tremblantois, aime en effet beaucoup la maison de pain d’épice…un peu trop. « À quelques jours de Noël, il a tout mangé la bordure en bas de la porte, confie Natalie Johnson. Il faut maintenant le surveiller. »
Une deuxième édition?
Après le temps des Fêtes, toutes les friandises collées à la structure de bois seront retirées et mises au compostage, conformément à l’engagement de l’hôtel envers l’environnement. Quant à la charpente, elle sera rangée pour l’année, mais sera certainement ressortie pour décembre 2017.
« Plusieurs personnes tentent d’ouvrir la porte en bonbons (qui est collée au cadre) pour voir à l’intérieur de la maison. On va donc peut-être agrandir la structure pour permettre des visites l’an prochain. C’est à voir », conclut Mme Johnson.
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