Épandage de sel: « La priorité est toujours la sécurité de l’usager »
Est-ce que le sel épandu sur le chemin du Lac-Supérieur pourrait avoir un impact sur la santé du lac et des arbres autour?
La mairesse de Lac-Supérieur, Danielle St-Laurent, est catégorique. « Le lac est en très bonne santé. Concernant les arbres, ils ont une durée de vie moyenne, et autour du lac, ils sont vieux, surtout les bouleaux. Selon les informations que nous avons, le sel n’est pas responsable de leur état. »
Pour soutenir son opinion, elle cite des études environnementales qui ont été menées par le comité d’environnement de la Municipalité et par un expert des lacs. Selon celles-ci, la quantité de sel aboutissant dans le lac Supérieur est négligeable. Elle ajoute que la Municipalité, qui s’occupe de l’entretien de ce chemin pour le ministère des Transports du Québec (MTQ), respecte les règles environnementales de celui-ci.
Geneviève Laforest, porte-parole du MTQ, abonde dans le même sens: « Nous avons identifié les zones à risque sur les routes sous notre juridiction, et le chemin du Lac-Supérieur n’est pas une zone vulnérable. De plus, il n’y a eu aucune plainte officielle concernant ce tronçon du chemin. »
La sécurité routière d’abord
D’accord, mais à long terme, ne vaudrait-il pas mieux éviter d’utiliser du sel sur le tronçon du chemin passant directement dans la bande riveraine du lac? Il semble bien que ce soit impossible, sécurité oblige.
« Dès qu’il y a deux pouces de neige, le chemin glace facilement, affirme la mairesse. À proximité du lac, les risques que ça glace sont encore plus importants. Les risques d’accident y sont importants. »
Mettre juste du sable n’est pas une option, selon elle. « Quand il fait trop froid, ça durcit tellement que ça crée comme un pain de sable, ce qui est totalement inefficace pour empêcher le gel de la chaussée. On se retrouve donc dans un dilemme: si on met du sel, ça crée des nids-de-poule, mais si on ne fait que sabler, la glace se forme », avance Mme St-Laurent.
« La priorité est toujours la sécurité de l’usager, précise de son côté Mme Laforest. On parle ici d’un chemin très sinueux, étroit et avec plusieurs courbes. Dans de tels cas, il faut respecter les normes du ministère. » Ces normes, c’est de mettre 5% de sel pour 95% de sable.
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