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Les personnes âgées doivent être hébergées dans leur communauté

Publié le 27 septembre 2016 par Maxime Coursol

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Maxime Coursol

Rédacteur en chef - L'info du Nord | mcoursol@inmedias.ca

Les personnes âgées ne devraient jamais se retrouver dans un centre d'hébergement hors de leur région d'attache, estime le comité des usagers du CISSS des Laurentides.

Les personnes âgées doivent être hébergées dans leur communauté

Les personnes âgées ne devraient jamais se retrouver dans un centre d’hébergement hors de leur région d’attache, estime le comité des usagers du CISSS des Laurentides.

Selon le vice-président Maurice Giroux, le comité des usagers va continuer à s’opposer à toutes mesures qui tendraient à l’accueil en centre d’hébergement en dehors de la communauté d’une personne âgée.

C’est également un souhait de la famille et des proches, mentionne-t-il. «Nous n’accepterions cette situation qu’en guise de mesure de transition en attendant qu’une place se libère dans la région du bénéficiaire», indique M. Giroux.

Ce dernier a tenu ces propos tout en affirmant qu’il n’était pas au fait que des personnes se voyaient refoulées dans des résidences pour personnes âgées faute de disponibilité dans les centres d’hébergement locaux.

La direction du CISSS a également démenti qu’une telle situation existe affirmant que les périodes actuelles d’attente correspondaient au délai de procédure nécessaire pour l’évaluation de chaque cas.

Manque de personnel

Le vice-président du comité des usagers dit par ailleurs pouvoir confirmé le manque de personnel périodique au Centre hébergement de Mont-Tremblant.

La situation a été particulièrement corsée cet été, relève M. Giroux. «Les bénéficiaires restent bien soignés au centre d’hébergement de Mont-Tremblant. Mais il y aurait certainement un besoin pour plus de personnel. Il y a un essoufflement des employés en place. Ils sont au bout rouleau et plusieurs tombent malades», mentionne-t-il.

Il est d’avis que le problème de manque de personnel est attribuable à la difficulté du recrutement ainsi qu’à un budget insuffisant.

«Le pire moment, c’est le soir alors qu’il faut préparer les bénéficiaires pour la nuit. On aurait besoin du double du personnel actuel», soutient-il.

Par contre, il constate qu’on fait moins appel aux firmes indépendantes pour compenser les absences ces dernières années. «Le personnel de ces entreprises ne connaît pas les résidents. Il ne peut pas leur accorder la même attention que le personnel régulier», prétend-il.

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