Le comptoir alimentaire pris d’assaut par les familles cet été
Le comptoir alimentaire de La Samaritaine a accueilli pas moins de 75 chefs de famille le 27 juillet dans un véritable blitz, avant la période des vacances.
La directrice général Caroline Dumouchel était contente de dire que toutes les demandes ont été satisfaites. L’équipe de l’organisme de Mont-Tremblant peut fermer pour accorder des «vacances» à ses bénévoles jusqu’au 10 août.
les banques alimentaires sont de plus en plus sollicitées, ce en tout temps de l’année et la période estivale voient les réserves alimentaires baissées considérablement, précise-t-elle.
La Samaritaine a plus de chance que d’autres banques alimentaires au Québec, qui pour leur part ne peuvent pas répondre à toutes les demandes durant l’été.
«C’est certains que les réserves baissent l’été chez Moisson Laurentides qui est notre principal fournisseur de denrées», souligne Mme Dumouchel.
Les dons se font plus rares en été. Les gens ont tendance à associer besoins alimentaires à l’hiver et particulièrement au temps des Fêtes, constatent les intervenants en dépannage d’urgence. «Les gens ont besoin de se nourrir 365 jours par année», rappelle la directrice générale.
Recours au bas de laine
Le comptoir alimentaire de La Samaritaine réussit à combler la demande en bonifiant les réserves à ses frais. Le centre d’entraide, où l’on vend des meubles et des appareils ménagers, permet de générer certaines recettes que La Samaritaine réinvestit dans l’achat de denrées alimentaires lorsque les réserves baissent.
Tous les clients du comptoir alimentaire étaient par ailleurs avertis à l’avance de la fermeture pendant deux semaines.
Le nombre des clients et le volume des commandes ont atteint des sommets au cours de la dernière journée de service.
Par ailleurs, pendant la période de deux semaines, les familles qui se trouveraient dans une situation d’urgence peuvent laisser un message téléphonique à La Samaritaine. «On prendrait les moyens de leur livrer de la nourriture», indique la directrice générale de La Samaritaine.
Mme Dumouchel aimerait rappeler que les besoins des organismes d’aide alimentaire et à la pauvreté sont aussi criants l’été qu’en tout autre temps de l’année. «Les parents veulent payer quelques loisirs et quelques sorties à leurs enfants durant l’été pour qu’ils soient comme les autres. En plus, il y a la rentrée scolaire qui coûte très cher», souligne-t-elle pour expliquer les trous dans le budget qui obligent des familles au recours au dépannage alimentaire.
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