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Risque élevé d’incendie dans les Laurentides: la SOPFEU s’inquiète

Publié le 27 avril 2016 par In Médias

La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) considère comme élevés présentement les risques d’incendie de broussaille et de forêts dans le sud-ouest du Québec, dont les Laurentides.

Risque élevé d’incendie dans les Laurentides: la SOPFEU s'inquiète

Dans la région, deux feux de broussaille sont survenus presque simultanément le 26 avril, en bordure de la route 327. Le premier s’est déclenché à Arundel, sur un terrain vacant près du chemin Pine Ridge. Ce feu aurait été signalé par un passant et ce sont les pompiers d’Huberdeau-Montcalm qui sont intervenus pour l’éteindre, soutenus par une équipe de la SOPFEU.

Le second feu de broussaille, celui-là à Mont-Tremblant, a été signalé vers 14h40, d’après le capitaine Maxime Labonté, du Service d’incendie de la Ville. Une douzaine de pompiers ont combattu les flammes pendant environ une heure, sur une bande de quelque 400 m de long par 80 m de large. Une maison étant bâtie relativement près du brasier, les pompiers ont fait diligence pour l’éteindre.

Avril-mai est toujours un temps critique pour nous quand il ne pleut pas plusieurs jours d’affilée

Éloïse Richard, de la SOPFEU

«La cause de l’incendie est inconnue. Il n’y a pas eu de brûlage de détritus à cet endroit», assure le capitaine Labonté.

Le brûlage à éviter

Maxime Labonté rappelle que si on souhaite brûler les détritus qui apparaissent sur les terrains avec la fin de l’hiver (feuilles et branches mortes, gazon jaune, etc.), il faut obtenir de sa municipalité un permis de brûlage. «Ce permis pourrait par contre ne pas être émis si la région est sous le coup d’une interdiction de faire des feux à ciel ouvert de la SOPFEU», précise le pompier. À Mont-Tremblant, allumer un feu sans en avoir le permis est une contravention au règlement 2006-93, lequel prévoit des amendes salées pour ceux qui l’enfreignent.

Éloïse Richard, de la SOPFEU, abonde dans le même sens. «Comme il faut froid, le public y pense moins, mais tout est très sec présentement en forêt. Si on brûle des rebuts, il y a toujours un risque de propagation à la forêt. Avril-mai est toujours un temps critique pour nous quand il ne pleut pas plusieurs jours d’affilée», conclut-elle.

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