La négligence souvent en cause dans le bris d’infrastructures souterraines
Cette fois-ci, seule Dame nature est à blâmer lorsqu’une portion du parc linéaire s'est affaissée exposant une conduite de gaz naturel, le premier avril, à Mont-Tremblant.
L’infiltration de l’eau a provoqué un glissement de terrain et une conduite de gaz s’est trouvée à découvert, mais il n’y a pas eu de bris à cet endroit situé près des chemins Clément et Lac Gélinas.
Gaz Métropolitain a procédé à un bouclage qui a permis de maintenir le service à tous les abonnés.
Toutefois, les abonnés des services publics de gaz, d’électricité, d’aqueduc et d’égout ne sont pas toujours aussi chanceux, souligne le rapport d’Info-Excavation, l’Alliance pour la protection des infrastructures souterraines.
Les bris ont coûté 109 millions de dollars aux Québécois l’an dernier. Le pire est que plus du tiers des cas (34%) a été provoqué par des entrepreneurs ayant omis de faire une demande de localisation auprès du centre Info-Excavation, un service gratuit.
Tout aussi préoccupant, plus de la moitié des cas de bris au Québec étaient attribuables à des pratiques d’excavation déficiente, relève l’organisme.
La région des Laurentides se classe au 6e rang parmi les régions du Québec ayant le plus de bris aux infrastructures souterraines, dont 39 sont issus de travaux d’égouts et d’aqueduc ou encore de travaux de rues ou de routes. Pour 40 pour cent des bris survenus, aucune vérification des infrastructures dans le sol n’a été effectuée.
«Il n’est pas rare qu’un bris nécessite l’intervention des services d’urgence, l’évacuation de résidences ou de commerces, l’instauration d’un périmètre de sécurité avec une perturbation de la circulation automobile ou même une interruption de services pour des abonnés», relate la directrice générale d’Info-Excavation Nathalie Moreau.
Si un bris se produit pendant des travaux, une enquête est instaurée. L’entrepreneur reconnu responsable fait face à une poursuite du propriétaire de l’infrastructure pour le montant des réparations.
Pour pallier les contraintes, Info-Excavation réclame une nouvelle législation. Celle-ci forcerait entre autres les propriétaires d’infrastructures de maintenir une cartographie à jour. De même, les donneurs d’ouvrage auraient à exiger les bonnes pratiques de la part des entrepreneurs.
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