Métier: patrouilleur de ski
Quel serait la Station Mont Tremblant sans ses patrouilleurs, pour veiller à la sécurité des skieurs? Un membre de ce «club sélect», Éric Gadoua, nous fait découvrir son univers.
«On est les premiers à arriver, mais on finit en dernier.» C’est ainsi que M. Gadoua décrit le travail de patrouilleur en montagne. En effet, ils sont là à 7h car tout doit être prêt pour l’ouverture à 8h30.
Avant l’arrivée des skieurs, chaque matin, ils inspectent toutes les pistes qui ont été damées pour voir s’il y a des problèmes sur l’une d’elles et le corriger. Ça peut être facile, comme mieux étendre la neige qui s’est retrouvée toute à la même place à cause du vent, ou difficile, comme un bris mécanique qui met en péril l’ouverture d’une piste.
Dès qu’un problème est identifié, les patrouilleurs se mettent à l’ouvrage. Ils installent des clôtures, des cordes, pour que les skieurs aillent toujours sur des pentes qui sont sécuritaires. Ils donnent aussi des conseils aux gens qui glissent, pour éviter les accidents dus à la vitesse par exemple.
«On ne laisse personne derrière»
Il y a toujours un minimum de patrouilleurs au sommet, prêt à intervenir, mais ils sont surtout sur les pentes. À chaque sommet de piste, quelqu’un doit être à proximité pour aider à diriger les gens. La plus grosse tâche reste le matin, quand on installe la signalisation, et le soir, quand on l’enlève. Il faut l’enlever chaque soir, autrement elle peut se retrouver enterrée sous la neige.
Dans le cas où l’on doit fermer la montagne à cause d’intempéries, les patrouilleurs mettent en place une stratégie.
«On marche par versants, explique Éric Gadoua. On part du sommet, on prend différentes pistes et on se rejoint à des points de rencontre avant de continuer, pour bien s’assurer qu’on ne laisse personne derrière.»
Fidèles à la montagne
Pour le patrouilleur, la saison débute le 1er novembre: alors que la neige n’est pas encore installée et qu’il n’y a encore aucun visiteur, ils sont déjà là pour préparer l’équipement et les locaux. Ils font aussi de nombreuses patrouilles à pieds pour reconnaître les pistes. «Si on trouve des arbres tombés ou des ponceaux bloqués, par exemple, on a ainsi le temps de corriger les lieux avant l’arrivée des skieurs», soutient M. Gadoua.
Au total, il y a, à Tremblant, 45 patrouilleurs salariés et 65 patrouilleurs bénévoles, soit 110 personnes en tout. Certains sont là depuis 30 ans. Quand la saison de ski se termine, ils travaillent sur les golfs, comme guides de rafting ou kayak, comme menuisiers, mécaniciens, etc. Mais chose certaine, le 1er novembre, ils sont de retour: la montagne, ça reste chez eux.
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