Les autobus roulent: des parents furieux
Les parents se demandent avec inquiétude pourquoi la direction de la Commission scolaire des Laurentides (CSL) a décidé que le transport scolaire s'effectuerait normalement, aujourd'hui, alors qu'Environnement Canada prédisait la pire tempête de neige de l'hiver.
Une vingtaine de centimètres de neige sont déjà tombés alors que les élèves prennent l’autobus cet après-midi pour revenir à la maison dans des conditions routières précaires.
«La Commission scolaire des Laurentides a pris la décision de garder ses écoles ouvertes en ayant largement consulté tous les avis disponibles ce matin vers 6h00», souligne la direction de la CSL, dans un communiqué à L’Information du Nord.
«Les précipitations étant plus importantes que prévu, nous tenons à vous rassurer et vous confirmer que tous les circuits seront disponibles pour le retour des élèves. Cependant, vous comprendrez certainement que des délais surviendront particulièrement lors du retour des élèves du secondaire», mentionne-t-on.
La responsable des communications de la Commission scolaire, Sylvie Courtois, a par ailleurs expliqué lors d’une entrevue téléphonique que les chauffeurs d’autobus effectuent une tournée des circuits vers 6h00 le matin lorsque les conditions météo sont mauvaises. Selon Mme Courtois, le portrait de la situation ce matin était que les autobus pouvaient rouler.
Par ailleurs, Mme Courtois a précisé qu’advenant que les conditions routières soient mauvaises à un point tel qu’un autobus ne puisse ramener chez eux de manière sécuritaire les enfants, le chauffeur a pour directive de ne pas mettre la sécurité de ces derniers en danger. L’autobus rebrousse chemin et les enfants sont ramenés à l’école. Les parents sont toujours avisés de la situation.
Il reste que des parents ne comprenaient pas et étaient inquiets de la décision de la Commission scolaire. Patrick St-Pierre de Mont-Tremblant ne ménageait pas ses critiques. «Ils annoncent depuis hier soir autant de neige et ils ont laissé les écoles ouvertes. Ils ont vérifié la météo les yeux fermés».
Nataly Hétu de Labelle a gardé sa fille à la maison. Néanmoins, elle qualifiait «d’irresponsable» la décision de la Commission scolaire.
«La grande responsabilité de nos enfants est laissée entre les mains des pauvres chauffeurs d’autobus qui doivent ramener à bon port tous ces enfants», a-t-elle mentionné.
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