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24h de Tremblant: des entreprises locales se donnent pour la cause

Publié le 2 décembre 2015 par In Médias

Du 4 au 6 décembre, on risque de voir sur les pistes de Tremblant de nombreux résidents de la région: c’est que plusieurs entreprises locales prennent part au 24h de Tremblant.

Du 4 au 6 décembre, on risque de voir sur les pistes de Tremblant de nombreux résidents de la région: c’est que plusieurs entreprises locales prennent part au 24h de Tremblant.

Le directeur du BMR, André Leclerc, en ait à sa 2e participation à l’événement. Pour lui, il était clair dès l’année dernière qu’il le referait.

«Je faisais la mascotte quand je ne skiais pas, et à un moment donné, j’ai croisé une petite fille atteinte du cancer. Je lui ai tendu les bras et elle m’a fait un gros câlin, son père aussi. Ça m’a tellement touché que je me suis tout de suite dit que j’allais refaire l’événement.»

C’est aussi le désir de soutenir une cause locale qui a fait choisir le 24h de Tremblant à M. Leclerc. Il rappelle qu’un des bénéficiaires de l’événement est la Fondation Tremblant, qui aide les gens de chez nous.

«Chaque équipe participante parraine un enfant, et nous, c’est Simon, un jeune de Sainte-Agathe qui souffre d’autisme. C’est tout un adon en plus, parce que ma conjointe lui a enseigné!», glisse l’homme d’affaires.

Souder l’équipe

Du côté de Rouge Marketing, on perçoit le 24h comme une belle activité pour développer l’esprit de corps des employés. En 15 ans, une équipe formée au moins en partie de ses employés y a participé sept fois.

«Chaque fois qu’on finit un 24h, on dirait que l’équipe est plus proche», affirme une des dirigeantes de l’entreprise, Dominique Laverdure.

Cette année, l’équipe de Rouge fera changement en prenant part à l’événement de course à pied, plutôt que de ski. C’est le désir de relever un vrai défi sportif qui a poussé ses membres à faire ce choix.

«C’est l’essence même de l’événement: il faut que ce soit difficile, pour comprendre comment c’est difficile pour les enfants malades de vivre avec leur maladie», rappelle Mme Laverdure.

Le défi de la collecte de fonds

L’équipe Rouge Marketing recueille entre 3000 et 5000$ au profit de l’événement, à chacune de ses participations

L’équipe BMR avait récolté quant à elle près de 30 000$ lors de l’édition 2014. Elle souhaiterait bien maintenant recueillir la même somme cette année, mais André Leclerc reconnaît que ce n’est pas facile. «Je dirais même que c’est plus difficile que de skier durant la nuit lors de l’événement!», lance-t-il.

Le problème vient du fait que dans la région, ce sont les mêmes personnes qui, souvent, sont sollicitées. Dominique Laverdure le confirme: «On a tous les mêmes réseaux de contacts, à un moment donné, tout le monde a déjà donné. Mais on a quand même des surprises des fois: cette année, un couple m’a donné 2000$!».

Comme quoi il ne faut jamais se décourager.

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