Une Tremblantoise demande de redonner la gestion du complexe aquatique à la communauté
Une professeure et entraîneuse de natation demande que la gestion du nouveau complexe aquatique de Mont-Tremblant soit redonnée à la communauté.
Estimant que toutes les entrées au complexe lui ont été tout compte fait fermées, la résidente de Mont-Tremblant Karen Sampson demande à la Ville de reprendre la gestion des opérations de son nouveau complexe aquatique. Celle-ci a été confiée à l’entreprise privée Sodem pour une période de trois ans.
«J’ai déposé une demande pour la location de temps de piscine au mois de mai et on me l’a refusée. Je ne voulais réserver qu’un corridor pourtant. On m’a dit que toutes les plages horaires étaient occupées», a indiqué Mme Sampson, lors de la période de questions de la dernière assemblée du conseil.
L’entraîneur de natation a également offert ses services pour un poste afin de donner des cours à la piscine, mais elle a jugé dérisoire l’offre salariale. «On aurait pu au moins m’offrir un salaire avec lequel j’aurais pu vivre convenablement», a-t-elle mentionné.
Selon ses dires, le porte-parole Robert Davis a affirmé lors d’une rencontre publique que la Ville de Mont-Tremblant allait avoir le dernier mot sur la gestion du nouveau complexe aquatique. Si c’est le cas, a soutenu Mme Sampson, la Ville devrait intervenir pour que le gestionnaire offre de meilleures rémunérations à ses employés et contractuels.
Entraîneuse à Mont-Tremblant depuis 20 ans
L’entraîneuse de natation, qui offre des cours à Mont-Tremblant en louant du temps de piscine dans les hôtels locaux depuis 20 ans, estime qu’elle se trouve actuellement concurrencée déloyalement par la Ville de Mont-Tremblant. «Les tarifs de la Ville sont 60 pour cent plus bas que les miens», a-t-elle soutenu.
«La Ville ne devrait pas offrir des cours dans des créneaux déjà occupés par des entreprises privées comme le conditionnement physique en piscine ou le spinning. À moins que la Ville rembourse une partie des frais aux inscrits dans le privé», a-t-elle indiqué.
Mme Sampson cite les exemples du ski et du golf qui profitent d’un programme de partage des coûts à parts égales entre la Ville de Mont-Tremblant, le secteur privé et le participant.
Enfin, l’entraîneuse de natation trouve que la Ville de Mont-Tremblant fait preuve d’un excès de générosité tarifaire pour les non-résidents. «C’est inéquitable que les non-résidents paient des frais aussi bas alors que ce sont les Tremblantois qui ont assumé toute la facture avec leurs taxes», a-t-elle affirmé.
Depuis l’ouverture du complexe aquatique, Mme Samson affirme qu’elle a reçu 11 avis d’annulation chez ses inscrits.
Dans sa réponse à Mme Sampson, le maire Luc Brisebois a remis en contexte la décision de confier la gestion des opérations du complexe aquatique à l’entreprise privée Sodem. «Nous n’avions pas d’expertise pour la gestion de l’eau dans une piscine publique, non plus que nous comptions un bassin de sauveteurs suffisant pour combler tous nos besoins», a-t-il mentionné.
Il a également rappelé que le contrat de gestion est de trois ans et qu’après on réévaluera la situation.
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