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Être champion en environnement aussi

Publié le 12 août 2015 par In Médias

Grâce à des efforts colossaux du comité organisateur, Ironman Mont-Tremblant est en voie de devenir le premier Ironman carboneutre au monde.

Grâce à des efforts colossaux du comité organisateur, Ironman Mont-Tremblant est en voie de devenir le premier Ironman carboneutre au monde.

Depuis 2014, de nombreux efforts ont été mis du côté du comité local pour diminuer l’empreinte écologique des événements Ironman à Mont-Tremblant.

Pour déterminer les gestes à poser, un comité environnement a été formé: il est composé de Dominique Piché (producteur exécutif de l’événement), Nathalie Dandoy (Station Mont Tremblant), Serge Léonard (Ville de Mont-Tremblant), Karine Bourgeois (SADC des Laurentides) et Pierre Bourget (Capitaine de l’équipe environnement bénévole).

Réduire les gaz à effet de serre

Parmi les défis à relever, l’un des plus importants concerne l’émission de gaz à effet de serre (GES). Un événement comme Ironman attire des gens de partout dans le monde, et leur transport produit du gaz carbonique.

C’était la volonté des organisateurs de faire en sorte que pour chaque émission de GES provoquée par l’événement, un geste soit posé pour réduire les GES dans les mêmes quantités.

«C’est ce qu’on appelle la carboneutralité, avance Karine Bourgeois de la SADC. C’est un long travail pour l’atteindre. Mais tout comme les athlètes, Ironman Mont-Tremblant souhaite se surpasser et vise la carboneutralité de ses événements pour l’édition 2016.»

C’est l’organisme panquébécois Planetair qui agit comme consultant externe dans ce dossier. Selon les informations fournies par Ironman Mont-Tremblant, ce service évalue les émissions de GES des athlètes, leurs accompagnateurs, l’organisation, les fournisseurs et collaborateurs d’Ironman Mont-Tremblant. Par un calcul complexe, il détermine les gestes à poser.

Des arbres à la rescousse

Ces gestes, Ironman Mont-Tremblant veille à les poser, depuis 2014. 383 arbres ont été plantés l’an dernier et 500 cette année, pour compenser la majeure partie des GES émis par l’organisation locale.

Un sondage a aussi eu lieu afin de savoir si les athlètes étaient prêts à payer leurs frais d’inscription légèrement plus cher pour financer des activités environnementales.

«Les résultats de ce sondage, rempli lors de l’Ironman 70.3 cette année, montre que plus de 80% des athlètes sont d’accord de payer une petite somme de plus, pour financer du développement durable», déclare Karine Bourgeois.

La carboneutralité n’est pas encore tout à fait atteinte. Mais à voir les résultats obtenus en 2015, année « test », cet objectif semble à portée pour 2016.

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