Le loup est de retour dans le Parc du Mont-Tremblant
Le doute qui subsistait sur la présence même du loup emblématique du Parc national du Mont-Tremblant, sur le territoire du parc, vient d'être balayé par un rapport de l'Université de Montréal et du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec.
Le loup de l’est est en effet l’animal emblématique du Parc national du Mont-Tremblant. Situation ironique, toutefois, on le croyait disparu sur le territoire du parc.
L’étude a conclu en la présence d’une meute de sept loups de l’est, en plus de deux coyotes et de cinq individus hybrides (croisement de loups de l’est et de coyotes).
Le rapport technique des étudiants de l’Université de Montréal et du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec a été présenté l’automne dernier au biologiste responsable du service de la conservation et de l’éducation du Parc national du Mont-Tremblant, Hugues Tennier.
Il ne faisait plus de doute depuis que quelques années que des loups étaient réapparus dans le parc, note-t-on. Des visiteurs en avaient aperçu et l’avait signalé aux autorités du parc, et ce depuis 2002. Les signalements allaient même en s’accroissant à tel point que la direction du parc a adopté des lignes directrices pour les cas de loups familiers afin d’augmenter la sécurité des touristes et aussi pour favoriser la conservation des canidés.
Toutefois, la direction du parc voulait en savoir plus long, a expliqué un technicien en milieu naturel du parc, Normand Sauvé. Plus particulièrement, on voulait savoir si les loups vus appartenaient à la famille des loups de l’est, qui se trouvent justement l’animal emblématique du parc.
En quête de preuves
Ainsi, à partir de 2007, les chercheurs se sont mis en quête d’échantillons de tissus et de matières fécales des canidés pour les soumettre ensuite à des analyses scientifiques poussées pour conclure si on avait affaire à des loups de l’est ou à leurs cousins, les loups gris, ou encore à des coyotes ou des hybrides.
Les échantillons ont été ramassés jusqu’en 2013 aux sites des lac Bouloc, lac Chat, lac de la Fourche, Saint-Donat, lac Cinq-Doigt, lac Mirault, lac Supérieur, lac Macaza, Petite cachée et du lac Chat.
Les chercheurs ont de plus estimé que la meute de loups de l’est du Parc national du Mont-Tremblant était probablement distincte des membres d’une autre détectée dans le parc national de la Mauricie. L’étude plus approfondie de ces deux groupes permettra, une fois pour toute, d’éclaircir un vieux débat sur l’aire de répartition des loups de l’est, indique les auteurs de l’étude dans leur rapport.
Selon Émilie Dorion, technicienne en milieu naturel au parc national du Mont-Tremblant, ce premier rapport ne constitue que la prémisse d’une étude plus poussée à venir.
«L’enjeu principal est d’assurer la protection du loup. Ensuite, on pourra pousser un peu plus loin sur la génétique de l’espèce de loup qui habite le parc», a-t-elle mentionné.
La réapparition du loup dans le parc a été bien accueillie par les visiteurs, a-t-elle ajouté. «Les gens sont fascinés lorsqu’ils en aperçoivent un. Voir un loup est un événement car c’est très rare et c’est une vision furtive, car les loups sont craintifs de l’homme», a-t-elle souligné.
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